Newsletter n° 83 : Infolettre 2018 n°83

Infolettre IW 2018 n°83

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Infolettre de l'Institut Wanxiang - 2018 n°83


Courage et audace

Cure de sevrage du sucre
du mardi 26 juin au 5 juillet 2018

SENGCAN

« Écrit sur la foi en l'Esprit »

Le génie de la Chine

La circulation du sang

Courage et audace

Pachy Zhen

"La vésicule biliaire doit être grosse et le cœur doit être petit ; les facultés intellectuelles doivent être rondes et l’action doit être carrée." {SUN Simiao}

Avoir une expérience clinique est une chose, être un praticien de médecine chinoise droit et honnête en est une autre. Ce qui prévaut est la vertu médicale bien évidemment.
Le diagnostic de médecine chinoise s’effectue sans aucun appareil ni aucune machine moderne : il dépend uniquement de l'appréciation du praticien. C'est pour cette raison que ce dernier se doit d'être corps et âme dans l'écoute de la plainte du patient, être attentif au moindre détail, être concentré pour que rien ne puisse le perturber. Dans le bouddhisme on nomme cela l'« ici et maintenant », j'appelle cela l'entre-deux, dans cette espèce de vide médian, à la fois paisible et serein, silencieux à l'écoute de l'environnement, et prêt à bondir, comme un chat aux aguets. C'est cet état d'esprit qu'il faut avoir lors d'une consultation, imperturbable, posé, centré, mais réactif afin de synthétiser les informations reçues, les classer et les traiter en élaborant une thérapeutique. Ainsi, un grand nombre d'erreurs seront évitées, des erreurs de diagnostic seront écartées et la thérapeutique s'en trouvera optimisée. En effet, les patients qui viennent consulter mettent tous leurs espoirs dans le praticien, qui se doit d'être digne et de pouvoir répondre à leurs attentes. Le métier de praticien de médecine chinoise est une profession à plus haut risque que celui des médecins occidentaux. Pourquoi ? En dehors de la situation actuelle de la médecine chinoise en France qui expose les meilleurs d'entre nous à l'ignorance et à l'avidité des pourfendeurs de l'Ordre, c'est parce que l’ensemble de la démarche thérapeutique, le diagnostic, la thérapeutique etc. dépendent uniquement d'un seul et unique praticien, qui a la responsabilité de toute la prise en charge. Tout doit ainsi être examiné selon le patient afin d'éviter tout excès qui occasionnerait une aggravation ou toute insuffisance qui ne solutionnerait pas la problématique. Comme le disait Sun Simiao, grand médecin chinois de l'époque des Tang : “胆欲大而心欲小,智欲圆而行欲方”  "la vésicule biliaire doit être grosse et le cœur doit être petit ; les facultés intellectuelles doivent être rondes et l’action doit être carrée."
Ce texte veut simplement dire qu'il faut avoir du courage, être audacieux (pour les chinois, avoir une "grosse vésicule biliaire", c'est être courageux) et être mesuré ; le savoir doit prendre en compte l'ensemble de la pathologie, le patient, le climat, la géographie, la toxicité des ingrédients, les contre-indications etc. pour permettre au praticien d'agir pas à pas, méthodiquement avec précision et avec une intensité modulable. Mettre en application cette sentence n'est pas chose facile. Le praticien se doit de voir en chaque patient une personne souffrante (d'ailleurs "patient" signifie "celui qui souffre"), une vie à préserver et non pas une monnaie d'échange. Il ne faut pas exercer la profession de praticien dans le but « d'ouvrir le tiroir caisse » pour s'enrichir sur le dos des personnes dans la détresse. Ceci est valable pour la médecine chinoise comme pour la médecine occidentale. Sun Simiao dit également ceci :
"人命至重,有贵千金,一方愈之,德逾于此." : "La vie humaine est importante, elle est plus précieuse que mille pièces d'or, si une formule peut la sauver, la vertu dépassera ces richesses."
Tous les praticiens (de par leur médecine) qu'ils soient chinois ou occidentaux doivent respecter cet adage. La Vertu médicale (Yide 医德 ) doit être la valeur intrinsèque de chaque praticien, quelque soit sa médecine, sa deuxième nature, que la vie des gens soit sans égale face à l'argent, apprendre sans relâche, se documenter, explorer les recueils des anciens pour les mettre en pratique dans son quotidien

{Chroniques Chan}


Que toutes choses prospèrent en paix.
雷宓谐  dit Michel

SENGCAN (?-606?), « Inscrits sur la foi en l'Esprit »

..."Quand les objets-pensées s’effacent, le sujet-pensant s’efface, comme quand le mental s’efface, les objets s’effacent.
Les choses sont des objets à cause du sujet; le mental est tel à cause des choses.
Comprenez la relativité des deux et la réalité fondamentale: l’unité du vide.
Dans ce vide, les deux ne se distinguent pas, ils contiennent chacun le monde entier.
Si vous ne discriminez pas entre grossier et fin, vous ne serez pas tentés d’avoir des préjugés et des opinions.
"...

Jianzhi Sengcan (鑑智僧璨) (? ~ 606?) est considéré comme le troisième patriarche chinois de l'école bouddhiste Chan et le trentième depuis Bouddha. Le Xinxinming 信心銘 « Écrits sur la Foi en l'Esprit », texte essentiel du Chan sur le non-dualisme fondamental, lui serait attribué. Jianzhi « miroir de sagesse » est un titre décerné par l’empereur Tang Xuanzong (685 - 762).

Le génie de la Chine

La circulation du sang - IIème siècle av. J.-C.

On considère généralement que la circulation du sang a été découverte par William Harvey, qui l’aurait fait connaître au reste du monde dans une publication de 1628. Or non seulement il n’était pas le premier Européen à avoir identifié ce phénomène, mais les Chinois l’avaient précédé de 2000 ans.
En Europe même, Harvey avait été devancé par Michel Servet (1546), Realdo Colombo (1559), Andréa Ceralpino (1571) et Giordano Bruno (1590), lesquels avaient eux-mêmes puisé l’information dans les écrits d’al-Nafis, un savant arabe de Damas mort en 1288, qui semblait la tenir de la Chine. La traduction en latin des écrits d’al-Nafis, perdue entre temps et retrouvée en 1956 par un chercheur, a confirmé qu’ils constituaient la source pour l’Europe.
La Chine abonde en documents prouvant indubitablement que la circulation du sang était un phénomène solidement établi dès le IIe siècle avant J.-C. Le Livre de médecine de l’Empereur jaune (Huang Di Nei Jing, l’équivalent des écrits d’Hippocrate pour les Grecs) montre toutefois que la théorie avait atteint à cette époque un niveau de sophistication tel qu’il suggère une origine encore plus précoce. D’après l’ancienne chronologie chinoise, l’« Empereur jaune », Huangdi, aurait régné au XXVIe siècle avant J.-C. On peut donc affirmer sans crainte de se tromper que la notion de circulation du sang dans le corps, qui correspondait aux yeux des Chinois à la circulation des rivières sur la Terre, était présente chez eux deux mille ans environ avant qu’elle ne fût acceptée en Europe.
Les anciens Chinois pensaient qu’il existait dans le corps humain deux circulations distinctes des fluides : celle du sang, propulsé par le cœur à travers les veines et les capillaires, et celle du qi (souffle, vapeur), une forme d’énergie éthérée et subtile qui surgit des poumons pour se répandre dans le corps par d’invisibles canaux. La notion de double circulation des fluides occupe une place primordiale dans la pratique de l’acupuncture.
La tradition chinoise a répertorié vingt-huit types de pouls, perçus comme l’émanation des pulsations cardiaques. La théorie de la double circulation (appelée Qimai dans l'école E Mei) — du sang (qui est yin) et du qi (qui est yang) — offre une vision globale du fonctionnement du corps humain. Comme l’exprime un texte datant de l’époque du Christ, « le flux sanguin se maintient grâce au qi, mais le mouvement du second dépend du premier. Ils circulent tous deux en un constant échange ». Le Huang Di Nei Jing nous informe que « le rôle des canaux du corps humain est de permettre la circulation normale du sang et du qi de telle sorte que les principes vitaux issus des aliments absorbés puissent nourrir les organes yin et yang, renforcer les muscles, les tendons et les os, et lubrifier les articulations ».
Et le texte d’ajouter : « Ce que nous nommons système vasculaire est semblable à un réseau de conduits et de vannes contrôlant le flux sanguin de telle sorte qu’il ne puisse s’échapper ou s’infiltrer n’importe où. »

Toujours très méthodiques quand il s’agit de mesurer ou de peser, les Chinois n’ont pas manqué de se livrer à des expériences sur les cadavres, dont ils ont prélevé le réseau sanguin, qu’ils ont étiré au maximum pour mesurer la distance totale parcourue par le sang en un circuit — cinquante-quatre mètres environ selon leurs estimations.
La circulation sanguine et la circulation du qi coïncidant toutes les vingt-quatre heures au niveau du poignet au bout de cinquante révolutions du sang, les Chinois ont estimé le parcours quotidien du flux sanguin à quelque 2 700 m, et le nombre des respirations effectuées dans le même temps à 13 500, si bien qu’une respiration correspondait à une vingtaine de centimètres de parcours sanguin. A l’issue de tous ces calculs, les Chinois ont eu la certitude d’avoir cerné le phénomène.

Le cœur était clairement perçu comme une pompe. Et les médecins chinois utilisaient pour leur enseignement un système de tuyaux de bambou qui aspiraient un liquide, de façon à montrer à leurs élèves comment fonctionnaient le cœur et la circulation sanguine.
Les Chinois ont calculé que le flux sanguin devait prendre 28,8 minutes par cycle, chiffre que la recherche médicale moderne a ramené à 30 minutes. William Harvey n’était quant à lui parvenu à aucune estimation précise — il hésitait entre une heure et un jour.
Dans son ouvrage de 1685 sur l’acupuncture chinoise, Willem ten Rhijne, un médecin des Indes néerlandaises, écrit ceci : « Les médecins chinois ont donné davantage d’importance à l’enseignement approfondi des lois de la circulation sanguine que leurs homologues occidentaux. Ils fondent leur médecine sur ces lois comme si elles étaient l’oracle de Delphes. »
Au cours de la même année, l’érudit Isaac Vossius écrivit que les Chinois connaissaient la circulation sanguine depuis 4 000 ans, mais selon Needham, « Vossius reprenait la date légendaire de l’Empereur jaune ; le chiffre de 2 000 ans aurait été plus exact. »
On voit donc que l’origine chinoise de la découverte de la circulation sanguine était claire pour les Européens il y a 300 ans. Mais entre temps, les modernes sont retombés dans l’ignorance et ont tout oublié à ce sujet...
{Source : Le génie de la chine - 3000 ans de découvertes de Robert Temple}

Cure de sevrage du sucre - Retraite de 10 jours pour trouver la liberté !

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Ressentez-vous une dépendance, une addiction à la nourriture, et particulièrement au sucre ?
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Accompagner, instruire, apprendre à écouter son corps, apprendre à évacuer le stress, mais surtout réapprendre à manger, et découvrir les aliments qui guérissent, pratiquer des exercices de santé millénaire, adopter une attitude ouverte face à la Vie… Cette cure n’est pas miraculeuse, elle crée les conditions du changement, et donne simplement tous les outils pour prendre sa santé en main, de manière naturelle et durable, au sein d'un groupe dont l'énergie curative apporte un soutien essentiel.

Le tarif et la liste des dates pour 2018 est disponible sur le site.

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