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Infolettre de l'Institut
Wanxiang - 2018 n°84
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Respecter
les désirs de l’autre
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Cure
de sevrage du sucre
du mardi 18 au jeudi 27 septembre 2018
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SENGCAN
« Écrit sur la foi en
l'Esprit »
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Le
génie de la Chine
Le
rythme circadien du corps
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Découverte
du Shiatsu
Week-end
ressourçant
à Saint Agnan en Vercors
les 29-30 septembre
2018
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NOUVEAU!
Les Lundis du CADO
Journée
découverte de la cure
le 3 septembre 2018
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Respecter les désirs de l’autre
"Je ne ferai
jamais à une personne ce qu’elle ne veut pas
qu’on lui fasse."
« Ils nous
remercieront plus tard. » « Si on les
laisse faire, c’est la catastrophe. » « Elles
commencent toujours par dire non. »
Nous pouvons avoir tendance à croire que certaines
personnes ne savent pas ce qui est bon pour elles.
Nous nous permettons, dans certains cas, de leur
forcer la main, en prétendant que nous ne faisons
que défaire une résistance passagère. Cet argument
se manifeste par exemple dans les cas suivants :
• Lorsqu’un parent force un
enfant ou un adolescent réticent à faire quelque
chose ;
• Lorsqu’un médecin impose un
traitement à son patient ;
• Lorsqu’une personne chargée de
l’éducation d’une autre utilise des méthodes
coercitives ;
• Lorsqu’un peuple, un groupe
social, ou un employeur par ex. qui s’estime
supérieur, considère qu’il possède, de fait, le
droit d’imposer sa conception du monde à un autre
;
Dans ces différents cas, la personne qui utilise
la force se cache le fait qu’elle provoque de la
souffrance en s’abritant derrière des motivations
louables. Mais dans ces différents cas, elle
s’abuse elle-même sur trois points :
1) Il
est faux que de subir la force, la pression et
l’obligation peut être finalement positif.
Quand je suis forcé à accomplir une tâche, ma
résistance à cette tâche se renforce
immanquablement. C’est une donnée naturelle qui ne
peut être renversée qu’avec beaucoup de réflexion
et de pratique : si on me pousse, je résiste ; si
on me tire, je tire à mon tour. On utilise ce
processus « tirer la queue de l’âne pour le
faire avancer » en cas de résistance à un
traitement… Ma résistance à la tâche m’empêche de
comprendre son utilité, son bien-fondé, et les
différentes méthodes possibles pour l’accomplir.
Elle paralyse mon imagination, mon courage, mon
envie. Au bout du compte, j’en sors frustré et
avec un sentiment de rejet qui sera long à
effacer. Il en va de même si je suis forcé à
rentrer dans un moule social ou dans les valeurs
d’une civilisation.
2) Tout
ce que désire la personne qui utilise la force,
c’est obtenir un résultat immédiat et un
avantage immédiat pour elle-même : dans le
cas du parent ou de l’éducateur, éviter de
remettre en question un mode éducatif qui ne
fonctionne pas et obtenir immédiatement la
réussite ou la tranquillité ; dans le cas du
médecin, imposer un dogme et un traitement
conforme à la règle et ainsi se dédouaner de toute
responsabilité ; dans le cas du colon ou du «
maître », utiliser immédiatement des ressources
telles que celles de la terre ou celle de
l’effort. {lire ou relire Ménager,
pour ne pas payer plus tard}
3) Enfin, la
personne s’abuse même en ce qu’elle croit que ce
profit immédiat est positif, même pour elle-même.
En effet, elle a
réduit sa capacité de coopération et sa capacité de voir à long
terme ; elle a renforcé sa
dépendance à la force et sa dépendance à des
ressources extérieures ; enfin, elle s’est aliénée
l’autre personne et l’ensemble de ceux qui se
sentent du côté de l’autre personne. C’est ainsi
que des parents s'étonnent que leurs enfants se
montent contre eux, que des enseignants écrasent
des vocations, que des médecins infantilisent le
souffrant (patient, dérivé du mot latin patiens,
signifiant « celui qui endure » ou « celui qui
souffre »), que des peuples sont réduits à
l’incapacité de se prendre en charge, que le monde
occidental, qui a vécu de ses colonies, ne sait
pas se suffire, et qu’il s’est aliéné 80% de
l’humanité.
La Bible propose de ne pas faire à autrui ce que
nous n’aimerions pas qu’on nous fasse. C’est
une injonction qu’il serait préférable de
respecter mais qui me semble difficile à suivre
telle quelle parce que nous nous pensons
toujours très différents des autres. Nous
avons tendance à croire que ce qui est valide pour
nous ne l’est pas pour l’autre et inversement
(surtout si nous sommes abusés par des différences
apparentes telles que supérieur / inférieur, homme
/ femme, adulte / enfant, etc.). Par contre, nous
sommes toujours à même de juger ce que l’autre ne
désire pas dans l’immédiat : non signifie NON,
disent les féministes. Une personne qui ne désire
pas faire quelque chose le manifeste et il est
abusif de tourner autour de la manifestation de sa
volonté ou de son refus. Nous sommes toujours en
mesure de déterminer ce qu’une personne ne veut
pas qu’on lui fasse ou qu’on lui fasse faire, et
ceci quelle qu’elle soit : enfant, adolescent,
femme, homme, employé, représentant d’un autre
groupe que le sien propre, migrant.
{Chroniques Chan}
Que toutes choses
prospèrent en paix.
雷宓谐 dit Michel
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SENGCAN (?-606?), « Inscrits sur la
foi en l'Esprit »
..."Vivre dans la Grande
Voie n’est ni facile ni difficile, mais ceux dont la
vision est limitée sont craintifs et irrésolus, et plus
ils se dépêchent, plus ils vont lentement -
l’attachement ne connaît pas de limites;
S’attacher à l’idée de l’illumination, c’est également
s’égarer.
Laissez simplement les choses être telles qu’elles sont,
et il n’y aura ni allée, ni venue.
Obéissez à la nature des choses - votre propre nature,
et vous avancerez librement, sans être perturbés.
Quand la pensée est emprisonnée, la vérité est cachée,
car tout est trouble et obscur et la pratique pesante du
jugement amène la contrariété et la lassitude.
Quel bénéfice peut-on tirer des distinctions et des
séparations?
Si vous voulez cheminer sur la Voie, ne rejetez pas le
monde des sens et des idées
En vérité, les accepter pleinement est identique à une
véritable illumination.
L’homme sage ne poursuit aucun but, mais l’homme insensé
s’enchaîne.
Il y a un dharma, une vérité, une loi, il n’y en a pas
plusieurs; les distinctions proviennent des
attachements, des besoins de l’ignorant.
Rechercher le Mental avec un mental discriminant est la
plus grande erreur qui soit."...
Jianzhi Sengcan (鑑智僧璨) (? ~ 606?) est considéré comme le
troisième patriarche chinois de l'école bouddhiste Chan et
le trentième depuis Bouddha. Le Xinxinming 信心銘 « Écrits
sur la Foi en l'Esprit », texte essentiel du Chan sur le
non-dualisme fondamental, lui serait attribué. Jianzhi «
miroir de sagesse » est un titre décerné par l’empereur
Tang Xuanzong (685 - 762).
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Le génie de la Chine
Le
rythme circadien du corps - IIème siècle av. J.-C.
Durant les années 1960,
l’hypothèse que le corps pourrait fonctionner au rythme
d’horloges biologiques était téméraire ou aberrante pour
de nombreux scientifiques. Médecins et biologistes
risquaient leur réputation à soutenir une telle
affirmation. Depuis lors, des centaines de milliers
d’hommes de science dans le monde étudient régulièrement
ces « horloges biologiques », dont l’existence est
aujourd’hui universellement admise.
On les connaît sous le nom de rythmes circadiens, du latin
circa diem, « journalier ». La plupart des rythmes
corporels, liés en règle générale aux sécrétions
hormonales, sont approximativement de vingt-quatre heures.
La glande pinéale, située dans la boîte crânienne, serait
l’horloge biologique de référence. De fait, des
expériences menées à l’Université du Texas ont démontré
que des glandes pinéales de poulets isolées in vitro ont
continué à fonctionner quatre jours entiers comme horloges
biologiques.
La menstruation, avec l’ovulation, constitue certainement
l’un des rythmes corporels les plus évidents. Deux mille
deux cents ans avant que des scientifiques occidentaux se
risquent à passer pour des excentriques en émettant
l’hypothèse de rythmes journaliers dans le corps, les
Chinois les avaient observés et admis.
Dans le Huang Di Nei Jing, on trouve le passage suivant :
« Les gens qui souffrent du foie sont actifs et
alertes tôt le matin. Leur énergie croît dans la soirée
et, à minuit, ils sont calmes [...] Ceux qui souffrent
du cœur sont vifs et alertes à midi, leur énergie croît
à minuit et, le matin, ils sont calmes [...] Ceux qui
souffrent de la rate sont vifs et alertes au coucher du
soleil, leur énergie croît à l’aube et, vers le soir,
ils deviennent calmes [...] Ceux qui souffrent des
poumons sont vifs et animés le soir, leur énergie croît
à midi et ils sont calmes et silencieux à minuit [...]
Ceux qui souffrent des reins sont vifs et alertes à
minuit, leur énergie prend son essor tout au long des
journées des derniers mois du printemps, de l’été, de
l’automne et de l’hiver ; ils deviennent calmes à
l’approche du coucher du soleil. »
La pratique médicale moderne a mis en évidence
d’importantes variations dans l’intensité des symptômes
selon les moments de la journée. On a découvert, par
exemple, qu’entre 21 heures et minuit les manifestations
de la maladie de Parkinson disparaissaient. De même la
crise d’asthme atteint généralement son paroxysme pendant
la nuit, au moment où les sécrétions hormonales
d'adrénaline sont à leur minimum. La choléocystite
(inflammation de la vésicule biliaire) s’intensifie
régulièrement aux petites heures du matin. La fièvre et la
température du corps augmentent le soir et notre seuil de
sensibilité à la douleur change selon les moments de la
journée ou de la nuit. Ces phénomènes sont le résultat
manifeste des rythmes circadiens.
La science de l’acupuncture, dont les origines
remonteraient à 1500 voire 1800 avant notre ère, se
pratique elle aussi en tenant compte des rythmes
circadiens, comme l’illustre le titre d’un célèbre manuel
d’acupuncture de la Chine antique, le Manuel de Midi
et de Minuit. Un autre ouvrage au titre révélateur
traitant du même sujet, Mnémorime pour aider au choix
des points d’acupuncture selon les cycles circadien,
mensuel et saisonnier, aurait été publié selon
certains en 419 après J.-C., mais il daterait plus
vraisemblablement de l’an 930.
La médecine chinoise a répertorié nombre d’autres cycles
en dehors des rythmes circadiens. Certains sont évidents,
d’autres imperceptibles. En médecine moderne, on admet
généralement que l’ulcère duodénal a une périodicité de
139 jours et la maladie de Hodgkin de 21 jours, par
exemple. Les praticiens chinois ont observé correctement
un certain nombre de ces rythmes. Hélas, certaines de
leurs évaluations relèvent plutôt de la numérologie,
laquelle n’est pas scientifique mais symbolique. Le plus
étonnant reste l’intuition même des rythmes circadiens,
qui, aujourd’hui encore, ne sont pas entièrement
expliqués.
{Source : Le génie de la
chine - 3000 ans de découvertes de Robert Temple}
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Le
SHIATSU : Stage de découverte
Développé au Japon, le
shiatsu est une technique corporelle qui se
pratique par digipression sur les canaux
énergétiques appelés méridiens, tels que définis
et utilisés en Médecine Traditionnelle Chinoise.
Il agit sur la globalité de l'individu et prend en
compte les plans : physique, psychique,
énergétique, émotionnel.
Le shiatsu libère les tensions et rééquilibre la
circulation énergétique du corps. Il aide ainsi
l'organisme à optimiser ses défenses naturelles et
apporte apaisement et bien-être.
Sa pratique est un art de vivre accessible à tous,
dans le respect des besoins de chacun. Venez le
découvrir !
ARTmoniCORPS, association loi 1901, vous propose
de découvrir cette belle pratique, le temps d’un
week-end ressourçant
du
samedi 29 sept à 9h30 au dimanche 30 sept à
17h
à Saint Agnan en Vercors (Drôme)
Inscriptions avant le 31 juillet. (Groupe
de 5 à 10 personnes)
Prendre soin de soi avec l'aide du shiatsu et des
exercices énergétiques associés qui suivront le
rythme de la saison !
Nous apprendrons la digipression et aborderons le
donner-recevoir, dans le respect de chacun, avec
douceur et bonne humeur !
Prix découverte shiatsu : 60 euros pour les
2 jours
Hébergement : 37 euros comprenant 1 nuit
(chambre 2 personnes), repas du samedi soir et
taxe séjour.
Renseignements et inscriptions : auprès
d'Agnès Vivier - document à
télécharger.
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Les
Lundis du CADO
Si vous êtes quelqu'un
qui se préoccupe de son poids, peut-être avez-vous
déjà essayé de suivre un régime dans le passé...
Plus globalement,
peut-être avez-vous du diabète, de l'obésité, de
la boulimie, des compulsions, des allergies
alimentaires, de la sinusite chronique, de
l'asthme, des déséquilibres digestifs, de la
fibromyalgie, de la fatigue chronique, des
déséquilibres d’origine nutritionnelle...
Peut-être
envisagez-vous de faire la cure-retraite mais les
circonstances ne s'y prêtent pas encore. Alors
venez goûter aux lundis du CADO, une journée de
mise en situation pour toucher le quotidien de la
cure et vous laisser convaincre de son efficacité.
Les Lundis du CADO
sont l'occasion de s'initier en une
journée-découverte à la cure-retraite de dix
jours, dont l'expérimentation est la motivation et
la preuve que l'on peut changer en peu de temps.
Le stage se déroule un
lundi de 9h00 à 16h00. Sont abordés les bases
théoriques de la cure de 10 jours, les pratiques
quotidiennes ainsi que les qigong de santé : Fang
Song Gong et Liu He Dao Yin Gong.
Un programme sur l'année 2018-2019 comprend six
sessions avec des thèmes différents. S'inscrire
aux 6 sessions c'est progresser à son rythme
doucement dans l'état d'esprit et l'apprentissage
des qigong.
Premier
Lundi du CADO : le 3 septembre 2018
Renseignements et
inscription sur la page des Lundis
du CADO.
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