Si ce message ne s'affiche pas
correctement, vous pouvez le visualiser en suivant ce lien.
|
|
|
Infolettre de l'Institut
Wanxiang - 2018 n°87
|
|
|
Pourquoi? vs comment?
|
Cure de sevrage du
sucre
du 17 au 26 novembre 2018
Inscription
avant le 1er novembre!
|
SENGCAN
« Écrit sur la foi en
l'Esprit »
|
Le
génie de la Chine
Le
diabète
|
Formation
E Mei et Moi
Inscription
avant le
1er décembre 2018
|
|
Pourquoi ? versus comment ?
Dans l’antiquité, l’une des sciences
les plus importantes a été l’astronomie. Le
Tetrabiblos, ouvrage écrit en grec par Ptolémée
(90-168), est une encyclopédie compilant le savoir
antique de l'étude de l'astrologie vue par les
Gréco-Romains. C'est un ouvrage qui a fait
référence en matière d'astrologie pendant plus
d’un millénaire.
Le livre céleste de Gan et Shi [Ganshixingbiao
甘石星表] est considéré comme le premier travail
astronomique au monde. Il a répertorié les noms de
plus de 800 étoiles, et les positions de 121 ont
été vérifiées. Gan De a découvert la lune de
Jupiter à l'œil nu, 2 000 ans plus tôt que
l'astronome italien Galilée, qui l'a découverte
avec un télescope astronomique en 1609. Shi Shen a
découvert la raison des éclipses solaires et
lunaires. Depuis l’époque des Han (-206-220)
jusqu’à l’année 1785, la Chine a répertorié 925
éclipses solaires et 574 éclipses lunaires ce qui
en fait les archives les plus anciennes et
importantes de cette époque. Ainsi, le livre
céleste de Gan et Shi revêt une grande importance
dans l'histoire de l'astronomie en Chine et dans
le monde entier.
À propos d’une autre science que sont les
mathématiques, Euclide dans son œuvre intitulée
les « Éléments » (13 livres écrits vers 300 av.
J.-C.), compile, commente et interprète les
connaissances de la Grèce antique en la matière,
ce qui en fait un manuel d’étude qui sera utilisé
pendant plus de deux mille ans. En Chine, entre le
1er siècle av. J.-C et le 1er siècle de notre ère
un ouvrage intitulé Jiuzhangsuanshu 九章算术 [Neuf
chapitre sur les mathématiques] fait référence
dans le milieu (voir notre article sur les différences
entre mathématiques chinoises et occidentales).
C’est en effet, l’ouvrage le plus moderne sur les
mathématiques de cette époque, et il va renouveler
et enrichir les mathématiques en Occident. Un
autre ouvrage intitulé Zhoubisuanjing 周脾算经 [Traité
mathématiques des Zhou] découvre la loi de
Pythagore. Au 3ème siècle, le Haidaosuanjing
海岛算经 stipule une façon de procéder qui sera
reprise par le mathématicien chinois ZU Chongzhi
pour notamment découvrir la valeur approchée
arrondie au dix millionième de π (Pi).
En regardant uniquement ces deux matières que sont
l’astronomie et les mathématiques, nous remarquons
les différences qui existent entre la pensée
occidentale et la pensée chinoise dans le domaine
scientifique. La pensée scientifique grecque
met l’accent sur l'hypothèse et le raisonnement
rationnel. La pensée chinoise privilégie
l'observation du réel et la résolution des
problèmes. Un autre point divergent est que
la pensée grecque aime utiliser le terme «
pourquoi » alors que la pensée chinoise préfère
utiliser le terme « comment faire.»
Ces deux systèmes de pensée ont
fabriqué les deux systèmes médicaux que l'on
connaît aujourd’hui.
Que toutes choses prospèrent en paix.
雷宓谐 dit Michel
|
|
|
Qi Gong Emei
Le Qi Gong du Mont Emei développe le calme
mental par un travail statique, et des exercices
dynamiques.
Mardi, mercredi, vendredi et samedi : 8h30 à 10h00
Lieu : l'Institut.
Pas
de cours le 23 octobre.
En
savoir plus
|
Qi Gong Diabésité
Pour tous ceux qui veulent prendre
conscience du métabolisme de leur corps et atteindre le
calme mental.
Lundi, mercredi, vendredi et samedi : 10h30 à 11h30.
Lieu :
l'Institut.
Pas de cours le
22 octobre.
En
savoir plus
|
Méditation taoïste
Raffiner le corps et l'esprit pour
atteindre la liberté intérieure. C'est une Voie de
l'alchimie interne, un chemin de transformation du corps
et de la conscience
Mercredi : 18h00 à 19h00
Lieu : l'Institut.
En
savoir plus
|
|
SENGCAN (?-606?), « Inscrits sur la
foi en l'Esprit »
Ni ceci, ni cela
..."Dans ce monde d’ainsité, il n’y a ni soi ni
autre-que-soi.
Pour vous mettre directement en harmonie avec la
réalité, quand le doute surgit, dites simplement: “Pas
deux”.
Dans ce “Pas deux” rien n’est séparé, rien n’est exclu.
N’importe où et n’importe quand, l’illumination est
la perception de cette vérité.
Et cette vérité ne peut être ni rallongée ni diminuée
dans le temps ou l’espace;
Là-dedans, une simple pensée équivaut dix mille ans."...
Jianzhi Sengcan (鑑智僧璨) (? ~ 606?) est considéré comme le
troisième patriarche chinois de l'école bouddhiste Chan et
le trentième depuis Bouddha. Le Xinxinming 信心銘 « Écrits
sur la Foi en l'Esprit », texte essentiel du Chan sur le
non-dualisme fondamental, lui serait attribué. Jianzhi «
miroir de sagesse » est un titre décerné par l’empereur
Tang Xuanzong (685 - 762).
|
|
Le génie de la Chine
Le
diabète - VIème siècle ap. J.-C.
A l’origine, en Chine, le
diabète était appelé xiaoke. Ce terme, qu’on peut traduire
par « soif dissolvante », exprimait parfaitement la soif
anormale éprouvée par certains diabétiques et l’énorme
quantité d’urine qu’ils éliminent. Le Livre de Médecine de
l’Empereur jaune décrit longuement le diabète et observe
avec pertinence « qu’un patient qui souffre du diabète a
certainement l’habitude de consommer beaucoup de sucreries
et de graisses ». Dès cette époque, les Chinois faisaient
preuve d’une grande perspicacité dans le diagnostic du
diabète.
On ignore quand ils se sont aperçus que l’excès de sucre
dans l’urine était le symptôme de cette maladie. Le
médecin Zhen Quan, mort en 643, relève le fait dans son
livre Prescriptions éprouvées, anciennes et nouvelles,
aujourd’hui perdu, mais dont plusieurs passages essentiels
sont cités dans une œuvre plus tardive écrite en 752 par
Wang Tao, Importantes Formules et Prescriptions médicales
révélées par le Gouverneur d’une province lointaine. En
voici un extrait :
« Les Prescriptions éprouvées, anciennes et nouvelles
disent qu’il existe deux ou trois types de diabète. Dans
le premier, le patient éprouve constamment une soif
intense, boit beaucoup, élimine beaucoup d’urine non
grasse, floconneuse, comme si elle contenait du son, et
douce au goût. C’est Xiaoke Bing. Dans le second, le
patient n’a pas soif et il mange beaucoup. Dans le
troisième, le patient a soif, mais boit peu ; ses
extrémités inférieures sont gonflées d’eau, œdémateuses ;
il souffre d’impuissance et urine fréquemment. »
Le premier type décrit est le diabète sucré, ou diabète
commun. Le deuxième et le troisième font probablement
référence au diabète des obèses.
L’allusion au gonflement des pieds correspond sans doute
au fait que les diabétiques souffrent de problèmes
circulatoires. Si le diabète s’aggrave, si le patient
porte des chaussures trop serrées ou abuse de l’eau chaude
pour réchauffer ses pieds, il s’expose à des complications
— furoncles, inflammations. — si sérieuses qu’elles
peuvent entraîner une gangrène.
Au VIIe siècle après J.-C., le médecin fonctionnaire Li
Xuan rédigea sur le sujet une monographie où il tente
d’expliquer le phénomène de l’urine sucrée. Le passage
suivant en est extrait :
« La maladie provient d’une faiblesse rénale et
urogénitale, auquel cas l’urine est toujours sucrée.
Beaucoup de médecins ignorent ce symptôme [...] La
nourriture riche en céréales des paysans, les gâteaux et
les douceurs accroissent le taux de sucre [...] Il est
dans la nature des sédiments d’être éliminés. Mais comme
les reins et la vessie, qui gouvernent, sont affaiblis,
ils ne peuvent plus filtrer convenablement les éléments
essentiels des nutriments, si bien que l’excrétion se fait
par l’urine, laquelle devient sucrée et perd sa couleur
normale. »
Un autre médecin, Sun Simiao, écrivit aux environs de
l’année 655, dans ses Remèdes valant mille pièces d’or,
qu’en cas de diabète « il faut s’abstenir de vin, de sexe
et de céréales (féculents). Ce régime, bien suivi, évite
tout médicament ».
Ainsi, dès le VIIe siècle après J.-C., les Chinois
faisaient part de leurs observations et de leur
interprétation concernant les urines sucrées et
proposaient un traitement proche des méthodes modernes qui
recommandent aux diabétiques de s’abstenir de consommer de
l’alcool et des féculents.
Les Indiens (d'Inde) connaissaient eux aussi le phénomène
des urines sucrées chez les diabétiques, mais leurs textes
sont difficiles à dater (contrairement aux écrits
chinois). En Europe, ce n’est qu’en 1660 que Thomas Willis
remarqua la saveur douce de l’urine des diabétiques, et la
publication de cette observation date de 1679. En 1776,
Matthew Dobson établit un lien entre cette saveur et le
sucre, et il fallut attendre 1815 pour que ce sucre fût
identifié comme du glucose. En termes de diagnostic et de
contrôle du diabète, les Chinois ont donc précédé les
Européens de plus de mille ans, bien qu’ils n’aient pas
connu le rôle du pancréas (assimilé au système Rate de la
MTC) et de l’insuline, isolée en 1921. Quelle brillante
intuition pour eux que d’avoir pu affirmer dès le VIIe
siècle « tous les gens dont l’urine a une saveur douce et
ne contient pas de particules de graisse souffrent du
diabète » !
{Source : Le génie de la
chine - 3000 ans de découvertes de Robert Temple}
|
Formation
E Mei et Moi
La pratique du qigong
et de la méditation est un cheminement délicat
dans un pays immense et mystérieux, à l'intérieur
de nous-mêmes, dans les profondeurs de notre
corps.
Mettre corps et esprit en demeure de s'entendre
est une exigence d'harmonie intérieure, que ni le
sport, ni la science, ni la religion n’ont jamais
prise en compte.
La formation complète
"E Mei et Moi" comprend un enseignement théorique
et pratique en 16 stages résidentiels d’un jour et
demi (sur 3 ans) du samedi 15h00 au dimanche
16h00.
Vous aurez les
informations théoriques nécessaires pour mieux
connaître votre corps, améliorer son
fonctionnement et vivre en meilleure harmonie avec
vous-même et ceux qui vous entourent ainsi qu'une
formation pratique au qigong et à la méditation.
Lieu : Creuset
de Meymans (Drôme)
Engagement sur un an.
Tongxin, association
loi 1901, vous propose de débuter
un nouveau voyage à l'intérieur de vous-même.
Inscriptions avant le 1er décembre 2018.
(Groupe de 6 à 8 personnes)
Renseignements et inscriptions : Formation
E Mei et Moi
|
Les
Lundis du CADO
Si vous êtes quelqu'un
qui se préoccupe de son poids, peut-être avez-vous
déjà essayé de suivre un régime dans le passé...
Plus globalement,
peut-être avez-vous du diabète, de l'obésité, de
la boulimie, des compulsions, des allergies
alimentaires, de la sinusite chronique, de
l'asthme, des déséquilibres digestifs, de la
fibromyalgie, de la fatigue chronique, des
déséquilibres d’origine nutritionnelle...
Peut-être
envisagez-vous de faire la cure-retraite mais les
circonstances ne s'y prêtent pas encore. Alors
venez goûter aux lundis du CADO, une journée de
mise en situation pour toucher le quotidien de la
cure et vous laisser convaincre de son efficacité.
Les Lundis du CADO
sont l'occasion de s'initier en une
journée-découverte à la cure-retraite de dix
jours, dont l'expérimentation est la motivation et
la preuve que l'on peut changer en peu de temps.
Le stage se déroule un
lundi de 9h00 à 16h00. Sont abordés les bases
théoriques de la cure de 10 jours, les pratiques
quotidiennes ainsi que les qigong de santé : Fang
Song Gong et Liu He Dao Yin Gong.
Le programme de l'année 2019 comprend quatre
sessions avec des thèmes différents. S'inscrire
aux 4 sessions c'est progresser à son rythme
doucement dans l'état d'esprit et l'apprentissage
des qigong.
Renseignements et
inscription sur la page des Lundis
du CADO.
|
|
|