Newsletter n° 75 : Infolettre de juillet-août 2017

infolettre IW juillet-août 2017

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Infolettre de l'Institut Wanxiang - Juillet-Août 2017


Comprendre ses motivations

Sagesse taoïste
Lao Zi, chap.38 

Et si la maladie d'Alzheimer était une nouvelle forme de diabète?

Pourquoi utiliser les herbes

plutôt que la chimie?

CADO

Comprendre ses motivations

Pachy Zhen

Tout ce que je fais est guidé par des motivations très profondes — mais comment les découvrir ?
« J’ai l’impression de ne pas faire ce que je voudrais vraiment faire, de ne pas vivre ce que je voudrais vraiment vivre; une part de moi est effrayée par ce que j'ai laissé faire  ».
Beaucoup d’entre nous ne se sentent pas pleinement satisfaits de leurs existences, voire ressentent les événements de leurs vies comme des blessures morales et physiques. Quand c’est le cas, nous cherchons souvent une explication à cette insatisfaction dans des causes matérielles ou dans notre environnement. Par exemple, nous accusons le manque d'argent, un mauvais travail, une vie de famille moins agréable ou plus astreignante qu’on ne le voudrait, ou au contraire une facilité, une occasion qui s'est présentée à laquelle on a cédé... Nous accusons la malchance, le destin, les étoiles voire quelqu'un... Mais bien souvent, la source de cette insatisfaction réside dans une mauvaise connaissance de nos propres motivations. Qu’est-ce qui nous pousse à agir, qu’est-ce qui se cache derrière nos désirs et nos intentions ?
Par exemple : pourquoi cet homme qui se plaint continuellement de sa situation financière a-t-il deux voitures ? Pourquoi cette personne qui n'apprécie pas son travail le garde-t-elle ? Pourquoi ce père de famille grommelant a-t-il toujours dans un coin de sa tête l'idée qu'il ferait mieux de quitter sa femme et ses enfants ? Pourquoi cette jeune femme qui désire tant fonder une famille s'arrange-t-elle pour ne jamais rencontrer personne ? Pourquoi cette autre, qui désire tant guérir, ne va pas au bout des thérapies qu'on lui propose ?
Nous avons tendance à vivre à travers les choses immédiates et à croire qu’elles sont une fin en soi. Elles ne le sont pas. Elles ne sont que des manifestations minuscules de nos motivations profondes. Nous pouvons réfléchir sur celles-ci pour les définir de façon plus profitable. C’est ensuite en fonction de celles-ci que nous pouvons décider des choses immédiates, c’est-à-dire ce que nous faisons ici et maintenant. Même la maladie mentale laisse une petite part d'étincelle capable d'éclairer l'obscurité sous-jacente.
Tout ce que nous faisons est guidé par nos motivations profondes, mais en temps normal nous n’avons qu’une conscience très diffuse de ce qu’elles sont. Elles se sont construites et continuent à se construire en fonction des émotions que nous procure notre expérience quotidienne. Comme nous laissons nos émotions, au fur et à mesure qu’elles se présentent, prendre le contrôle de nos états d'esprits immédiats et de nos motivations, nous avons peu de contrôle, d'une part sur nos actes, d'autre part sur nos objectifs : nos motivations immédiates court-circuitent nos objectifs à long terme. C’est ainsi que nous avons le sentiment de ne pas faire ce que nous voudrions vraiment faire, de ne pas vivre ce que nous aimerions vraiment vivre, de regretter d'avoir eu si peu d'amour propre et d'en être dégoûté.
Nous pouvons remplacer l’emprise de l’émotion sur nos actes par la réflexion, la méditation ou les pratiques psychocorporelles comme le qigong. Ceci nous permet de comprendre nos motivations et de les modifier. Pour donner un sens à ses objectifs majeurs (et, par là, à son existence), il est possible de construire une vision claire de sa « mission ». Cette « mission » n’est pas la même pour tous et il nous appartient de la découvrir. C'est à l'aune de cette mission, par une pratique explicite, quotidienne, qu'on peut établir ses objectifs majeurs, ses objectifs à court terme, et, en fonction de ceux-ci, mener son existence quotidienne. C’est également pour aller dans le sens de cette mission qu’on peut agir sur soi et modifier son état d’esprit immédiat et sa manière d’agir au quotidien.
Ce qui se passe si nous gérons nos motivations par la méditation, la réflexion et le qigong :
•    Nous dégageons nos objectifs majeurs (ce qui est le plus important pour nous dans la vie).
•    Nous apprenons à organiser ces objectifs, et à les diviser en sous-objectifs.
•    Nous découvrons ce que nous sommes (en bien et en mal), nous cherchons à nous améliorer.
•    Nous apprenons à gérer notre comportement, ce qui influe aussi sur notre état d’esprit.

雷宓谐 dit Michel, 谢谢妹妹安娜

PS1: Bonheurs, joies, plaisirs sont dans le détail quotidien et non dans l’assouvissement d’idéaux. Le bien-être est dans les actions de la vie de tous les jours et dans l’attention qu’on leur porte. Saisir le sens du monde est un plaisir, qui s’obtient par l’observation des détails. Le bien-être est dans les solutions simples — en fait des “non-solutions” qui n’ont pas pour objet de changer le monde.

PS2: La citrine apporte la lumière au plexus solaire. Aide à s’accepter, à s’aimer, à aimer les autres. Restaure la confiance en soi. Aide à digérer les difficultés de la vie. 

Lao Zi, chap.38

"La plus grande vertu s’ignore ... Et c’est la raison de sa vertu.
La plus petite vertu se donne à voir .... Et c’est la raison de son manque de vertu.
La première n’agit pas Et pourtant, sans but, ne laisse rien inachevé.
La seconde agit Et pourtant n’atteint pas son but.
Une grande bienveillance agit Sans motifs.
Une grande rectitude agit Mais en suivant ses motifs.
La pratique de rites parfaits agit Mais sans réponse, persuade par sa puissance.
Ainsi, de la voie perdue vient la vertu
De la vertu perdue vient la bienveillance
De la bienveillance perdue vient la rectitude,
De la rectitude perdue surviennent les rites.
Les rites sont la peau de la loyauté et de la confiance
Mais aussi le début du désordre.
Connaissance et prévoyance fleurissent la voie
Mais marquent le commencement de la sottise.
Ainsi l’être à vaste conscience
Prend ses racines dans le tréfonds.
"
{traduction Ma Kou}

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Cerveau et diabète

Et si la maladie d'Alzheimer était une nouvelle forme de diabète?

Cette hypothèse résout bien des énigmes autour de cette maladie semble de plus en plus plausible.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui détruit les cellules pancréatiques produisant l’insuline, ce qui empêche l’organisme de réguler le niveau de sucre sanguin. Le diabète de type 2, conséquence d’une alimentation trop riche et de trop de graisse abdominale, est soit un défaut de production d’insuline, soit une incapacité de l’organisme à répondre à l’insuline en absorbant l’excès de sucre sanguin. Cette forme de diabète qui accroît le risque de maladie cardiaque, d’AVC, de cécité, de lésions nerveuses et d’amputation, est la plus courante. A moins que la maladie d’Alzheimer soit aussi une forme de diabète, de type 3, apparaissant quand le cerveau devient résistant à l’insuline. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le cerveau produit de l'insuline. Jusque-là, ce rôle était connu du seul pancréas, dont toute anomalie engendre le diabète. Mais la découverte ne s'arrête pas là, puisque les chercheurs ont également constaté une baisse d'insuline dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer. A-t-on découvert un diabète de type 3 ?

L’hypothèse est née d’une meilleure connaissance du rôle de cette hormone. L’insuline qui abaisse la glycémie en faisant stocker le sucre par le foie, les muscles et le tissus adipeux, agit aussi sur les neurones, en particulier ceux de l’hippocampe (zone clé de la mémorisation) et du lobe frontal (raisonnement). Elle aide ces cellules à capter leur source d’énergie, le glucose. Mais elle joue aussi un rôle dans la croissance des vaisseaux irriguant le cerveau, dans la régulation de l’acétylcholine, neuromessager essentiel pour la mémoire et l'apprentissage, et surtout favorise la plasticité qui permet aux neurones de changer de forme et de développer et renforcer leurs interconnexions. Logique donc qu’une baisse dans l’approvisionnement du cerveau en insuline, ou la résistance des neurones à l’insuline engendre des problèmes cognitifs. En particulier de la mémoire spatiale comme on l’observe chez des rats de laboratoire au régime sucré.
Une alimentation trop calorique provoque des pics répétés de sécrétion d’insuline aboutissant à la résistance de l’organisme aux messages de l’hormone. Une étude, réalisée par une équipe de l’université de Pennsylvanie avec des neurones prélevés sur des cadavres de patients atteints d’Alzheimer, conclut que l’insulinorésistance concerne également les neurones. De plus, des travaux sur des rats montrent qu’un an de régime très riche élève fortement leur niveau cérébral de protéine bêta-amyloïde, celle qui forme les plaques dans le cerveau atteint par la maladie d’Alzheimer. Si les mécanismes biologiques entre démence et alimentation très grasse et très sucrée ne sont pas tout à fait élucidés, le lien semble ne plus faire de doute.

{voir : Diabetes, Insulin and Alzheimer's Disease - Suzanne Craft}

雷宓谐 dit Michel



Pourquoi utiliser les herbes?

Pourquoi voudrait-on prendre des herbes à la place de médicaments pour traiter la maladie?


Les médicaments jouent un rôle particulier dans les soins de santé. Ils sauvent la vie, soulagent les symptômes, préviennent les complications graves de maladies incurables, etc. Les herbes ont également un rôle à jouer. En vogue en ce moment on trouve des herbes qui peuvent être utilisés en "substitut" des médicaments, essentiellement pour la même raison. C'est le cas avec la berbérine (épine-vinette) qui est prescrite pour le diabète à la place du metformine ou du millepertuis pour la dépression au lieu du prozac. Dans les deux cas, l'herbe fonctionne souvent mieux et au moins aussi bien. Dans les deux cas, l'incidence des effets secondaires est considérablement diminuée par rapport aux médicaments. Pourquoi les herbes fonctionnent-elles mieux et pourquoi n’ont-elles d'effets secondaires? Et pouvons-nous faire encore mieux?


Pourquoi les herbes travaillent mieux dans certains cas est une question d’interprétation, alors voici la mienne. Les herbes ont plusieurs ingrédients actifs, comme des vitamines, des minéraux et des acides gras essentiels. Dans la plupart des cas, leur quantité est relativement faible par rapport à la quantité d'une dose de médicament. Ainsi, les effets sont censés être plus faibles que la drogue. Eh bien c'est à la fois vrai et faux. Si on a besoin d'un effet très spécifique dépendant d'une très grande concentration d'un ingrédient actif unique, alors les médicaments sont la voie à suivre. Ce sera le cas pour une crise d'asthme aiguë ou une attaque, par exemple. Mais considérez le diabète ou la dépression, mentionnées plus haut. Que l'on utilise des médicaments ou des herbes pour traiter ces souffrances, il faut un certain temps pour que les effets de la médecine se fassent sentir. Le patient ne s'attend pas à un soulagement immédiat, la nécessité d'une forte concentration d'un ingrédient actif unique peut ne pas être essentiel à la thérapie dans de tels cas.
Les herbes peuvent manifester leur magie grâce à une combinaison de constituants qui modifient les mécanismes physiologiques multiples simultanément. Aucun aspect de la physiologie est modifiée de façon spectaculaire ce qui réduit les risques d'effets secondaires. Cependant, les effets additionnés de plusieurs substances modifiant plusieurs voies peuvent se potentialiser globalement dans la physiologie générale. Je me risquerai à dire que cette approche du traitement est plus en accord avec les mécanismes homéostatiques naturels dans le corps. Par exemple, si le corps a besoin d’abaisser la pression artérielle, des dizaines de mécanismes différents entrent en jeu pour parvenir à ce résultat final. Le corps ne fait pas que juste bloquer tous les canaux calciques ou des récepteurs bêta. Voilà pourquoi les herbes travaillent parfois mieux avec moins d'effets secondaires. La question reste de savoir comment identifier les herbes selon les conditions. Alors laissons faire la recherche pour retrouver avec ses outils ce que la MTC ou l’Ayurvéda ont qualifiés selon leurs propres termes.


Seul un infime pourcentage de plantes se sont révélés être de valeur médicinale pour l'homme. C'est par essais et erreurs que les anciens ont montré que l'épine-vinette était bonne sur le long terme. En herboristerie chinoise, les patients reçoivent habituellement une prescription de 10-15 plantes. C'est un cauchemar pour les chercheurs qui veulent comprendre les rouages de tout cela. Ma position est que si une plante représente un fragment de nous-mêmes (de part l'évolution, l'ADN commun, etc.), alors la formule peut vraiment se rapprocher de la complexité d'un être humain. Quand je parle d'une formule se rapprochant de la complexité humaine, je ne parle pas seulement au sens figuré, mais je vais au cœur du sujet de ce que traite l'herboristerie chinoise. En MTC, une formule est conçue pour traiter l'ensemble du déséquilibre du patient. Le principe est que une seule plante ne peut pas aborder les différents paramètres de la maladie tel que défini par la MTC. Ainsi les médicaments basés sur une théorie uniciste ne peuvent jamais approcher la complexité du système humain en matière de santé ou de maladie. Par contre, les médicaments basés sur les combinaisons de plantes vont ouvrir de nouvelles perspectives en médecine moderne.


雷宓谐 dit Michel

Cure de sevrage du sucre - Retraite de 10 jours pour trouver la liberté !

Renouveler votre Esprit, rafraîchir le corps, apprendre à construire les fondations de votre énergie!

La retraite pour trouver la liberté en 10 jours est conçue pour vous aider à vous détendre, vous relaxer et renouer avec vous-même. Notre vie bien remplie est pleine de tant « tu dois faire... »

Lors de la dernière retraite, les participants ont pu retrouver une santé et une énergie inaccessible jusqu'alors.

La liste des dates pour 2017 est disponible sur le site.

Annulation des stages de mai, juin et septembre.

Si vous constituez un groupe de 6-7 personnes, nous pouvons fixer des dates ensemble.
Réservez dès maintenant!

Lisez les témoignages 
Si vous êtes enclin à évoluer vers la liberté de l’esprit et du corps, ne pas hésiter à nous rejoindre et à faire connaître notre action en diffusant largement l'affiche à télécharger. Merci de votre soutien.

Retrouvez toutes les informations et (pré-)inscrivez-vous vite

Qigong Emei

Qi Gong Emei

Le Qi Gong du Mont Emei développe le calme mental par un travail statique, et des exercices dynamiques.
Mardi, mercredi, vendredi et samedi : 8h30 à 10h00
Lieu : l'Institut.

Pas de cours du 1er juillet au 15 août inclus. Reprise officielle des cours le lundi 4 septembre.

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Qigong diabésité

Qi Gong Diabésité

Pour tous ceux qui veulent prendre conscience du métabolisme de leur corps et atteindre le calme mental. 
Lundi, mercredi, vendredi et samedi : 10h30 à 11h30.
Lieu : l'Institut.

Pas de cours du 1er juillet au 15 août inclus. Reprise officielle des cours le lundi 4 septembre.

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Méditation taoïste

Méditation taoïste

Raffiner le corps et l'esprit pour atteindre la liberté intérieure.  C'est une Voie de l'alchimie interne, un chemin de transformation du corps et de la conscience
Mercredi : 18h00 à 19h00
Lieu : l'Institut.

Pas de session du 1er juillet au lundi 4 septembre..

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LE CENTRE D'ACTION CONTRE LE DIABÈTE ET L'OBÉSITÉ

La lettre du CADO (Diables & Cité) est diffusée une fois tous les deux mois. Sous forme d'enseignement, elle explore les connaissances de la médecine chinoise nécessaire à la compréhension de notre corps (la cité) et à ce que sont les diables dans notre vie quotidienne. Inscrivez-vous dès maintenant sur la liste "Diabésité" afin de recevoir l'actualité concernant le CADO. 

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