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Infolettre de l'Institut
Wanxiang - juillet-août 2016
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Abandonner la force
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Sagesse taoïste
Ge Hong
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Le pouls chinois
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Différences
entre mathématiques chinoises et occidentales
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Qi Gong &
Méditation
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Cure de sevrage du sucre
Réservez
dès maintenant
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CADO
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Abandonner la force
Renoncer à l’usage de la force en
toutes circonstances demande un effort permanent.
« Vivre dans la violence c’est comme de voyager en
chevauchant un tigre. On finit toujours par être
bouffé par sa monture ». (proverbe)
« Force » et « violence », utilisées ici sans
distinction comme deux termes équivalents,
correspondent tous les deux à « menace », «
coercition », « pression » ou « brutalité », sous
toutes leurs formes. Sous certains aspects, dans
une moindre mesure toutefois, être trop directif
ou insistant peut s'apparenter à de la force. La
violence en fait commence avec toute forme de
pression sur le libre choix d'une personne autre
que la suggestion et la présentation des
circonstances qui entourent une affaire. Élever la
voix est déjà une forme de violence. Menacer est
une forme de violence. Bousculer est une forme de
violence. Obliger est une forme de violence.
L’usage de la force construit la faiblesse chez la
personne qui use de la force comme chez celle qui
la subit, et crée un climat qui n’est profitable à
personne. Ajoutons que celui qui subit la force
tend à y résister à son tour par la force ou la
violence : il n’a pas d’autre solution que la
révolte. Même si la révolte peut construire, elle
s'appuie sur la destruction, dans un processus
naturel d'expansion. La coopération permet au
contraire de profiter de l’action conjuguée des
pleines possibilités de tous les participants, en
conjuguant la force vers l'intérieur.
Il n'y a pas ici de dogme de non-violence qui
consiste à stigmatiser l’usage de la violence
(physique ou non). Il s’agit de chercher
et de trouver systématiquement une alternative à
l’usage du pouvoir pour obtenir ce qu’on croit
bon ou juste. Cette attitude est beaucoup
plus difficile à mettre en œuvre qu’il n’y paraît.
En effet, l’usage de la force est ancré dans la
plupart de nos habitudes : relationnelles,
éducationnelles, institutionnelles. L’abandonner
exige un travail de tous les instants : comment,
en effet, mener à bien les rôles de parent, de
conjoint, de responsable de quoi que ce soit, sans
jamais avoir recours à la coercition, alors qu’on
tend, du fait de ces positions, à y avoir recours
a chaque instant.
Voici une suggestion qui peut paraître absurde, en
particulier si l’on est un partisan du coup de
pied au cul (ou macho?), mais il me paraît peu
discutable que l’histoire
de la civilisation va dans le sens de l’abandon
de l’usage de la force : c’est celle du
passage de la loi du plus fort à la coopération
sociale, de la dictature à la République, de la
tentation guerrière à la diplomatie, de
l’apprentissage par la violence à l’apprentissage
par l’expérience, du pillage au commerce, du viol
à l’amour librement consenti. Je dois dire que les
événements récents pourraient me contredire mais
on parle du sens de l'histoire!
Le fait que la violence engendre la violence a une
explication : Yang contre Yang engendre du Yang
(la testostérone, quoi!). Il ne s’agit
pas de refuser la violence par principe, mais
d’envisager systématiquement toutes sortes de
solutions alternatives : transformer le Yang
(tourné vers l'action, l'extérieur, en excès) en
Yin, qui accueille et a pour direction
l'intérieur.
- Dans quelle circonstance de votre vie
utilisez-vous la force ? Pouvez-vous imaginer
d’abandonner l’usage de la force dans cette
situation ?
- Pouvez-vous imaginer un système de taxes et
d’impôts qui ne soit pas basé sur l’obligation
de les payer ?
- Pouvez-vous imaginer une forme éducative qui
ne soit pas basée sur l’autorité ?
- Imaginons que vous soyez dépossédé de votre
maison par votre gouvernement en raison d’une
construction publique. Qu’est-ce que vous faites
? [ce cas est
exactement celui de mon maître Zhang
Mingliang, dont la maison a été détruite. Une
destruction pour une opportunité meilleure!]
Bons devoirs de vacances d'été à
tous ceux qui pourront en profiter!
Retrouvons-nous en septembre.
雷宓谐 dit Michel
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Sagesse taoïste
"...Les hommes pensent qu’ils
sont malades le jour où ils commencent à se
sentir malades : c’est comme si l’on considérait
son dernier souffle comme l’annonce du déclin.
Ils incriminent tantôt le vent glacial, tantôt
la chaleur humide, sans savoir que ni l’un ni
l’autre ne peuvent atteindre un corps robuste,
et que seuls les individus affaiblis et manquant
de souffle, incapables de les supporter, sont
atteints par leurs attaques. Illustrons cela :
imaginez plusieurs personnes de même âge et de
même constitution, et nourries de même façon, se
rendant dans un désert. Elles y affrontent des
nuits glacées, sentent la neige tomber sur
elles, la glace se former à leurs pieds, sont
effrayées la nuit par la bise qui casse les
branches, et voient leurs postillons geler sur
leurs lèvres quand ils toussent. Parmi ces
personnes, seules quelques-unes seront victimes
du froid, toutes ne tomberont pas malades. Ce
n’est pas que le froid soit partial, c’est
simplement que certaines personnes n’ont pas la
résistance nécessaire. De la même façon, si tous
absorbent la même nourriture et qu’un seul tombe
malade, cela ne signifie pas que la nourriture
est partiale dans sa nocivité. Si tous boivent
dans la même coupe, les uns demeureront lucides,
les autres seront ivres. Cela ne veut pas dire
que la force de l’alcool varie de l’un à
l’autre. S’ils affrontent ensemble la canicule,
un seul peut-être mourra d’insolation, et
pourtant la chaleur du ciel ne fait pas de
distinction. S’ils prennent ensemble le même
remède et que certains en ont la vue troublée et
se sentent oppressés, ce n’est pas parce que sa
toxicité préfère les uns aux autres. C’est
pourquoi lorsqu’un vent violent souffle sur les
forêts, les branches mortes sont les premières à
casser ; lorsque de grandes vagues assaillent
les falaises, les pans fissurés sont les
premiers à s’écrouler ; quand le feu embrase la
plaine, les herbes sèches sont les premières à
s’enflammer ; lorsque paniers et bols tombent à
terre, seuls les plus fragiles se cassent. Ceux
qui ignorent la Voie abritent en permanence la
maladie, et le vent, le froid, la chaleur ou
l’humidité ne font que la révéler. "
Ge Hong 葛洪 (283-343) - Baopuzi neipian.
Chapitre XIII. §14
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Le pouls chinois
Les patients qui
consultent en médecine chinoise sont souvent
surpris par un des aspects de l’examen physique :
la prise des pouls chinois.
Le praticien « palpe » le pouls au niveau de
l’artère radiale des deux poignets. Cette
technique d’examen peut durer de quelques secondes
à une ou plusieurs minutes.
En plaçant l’index, le majeur et l’annulaire sur
l’artère radiale au niveau du poignet, le
praticien recherche et étudie la qualité du pouls
du patient. Non seulement il observe la rapidité
ou la lenteur de la fréquence des pulsations mais
aussi ses propres perceptions.
Le pouls est-il perçu en profondeur ou en
superficie ? Le toucher est-il dur ou souple, mou
ou tendu ? Fort ou faible ?
En médecine chinoise, le pouls est étroitement lié
à la notion de Qi et au sang qui circulent dans le
corps humain ; ainsi, la palpation des pouls
permet de comprendre de quelle façon sont affectés
les organes et les tissus et d’évaluer quelle
stratégie adopter pour traiter le patient. En
clinique on distingue au moins 27 pouls de
qualités différentes.
L’évaluation de l’énergie et des symptômes à
travers la palpation des pouls est une technique
difficile qui demande une pratique quotidienne.
Seul l’expérience permet de la maîtriser
efficacement. Cependant beaucoup de
médecins-acupuncteurs ne la pratiquent pas, se
privant ainsi d’un des éléments diagnostiques les
plus raffinés de la médecine traditionnelle
chinoise.
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Différences entre
mathématiques chinoises et occidentales
Un éclairage sur les
mathématiques au sens de « science, connaissance »
de l’univers, sans entrer dans les aspects «
comptables » i.e. l'étude de la science de la
forme et des nombres.
En effet, selon la compréhension actuelle, les
mathématiques sont la science qui établit la
relation entre les nombres et la forme spatiale du
monde réel dans un système axiomatique.
L'école booléenne pense : « les mathématiques
pures sont l'étude de la théorie de la structure
abstraite. » Les mathématiques sont une sorte de
transformateur, un modèle abstrait, et un système
de signes, où le monde réel est converti en modèle
mathématique. En utilisant le langage
mathématique, on pourra décrire, après
éventuellement quelques opérations, des résultats
qui en retour pourront expliquer des phénomènes
d’un monde scientifique spécifique réel.
La logique de base en mathématiques occidentales
est que l’observation que l'homme fait du monde
établit un système d'axiomes qui rend compte des
opérations de la nature définies par des
hypothèses humaines. « Nous
rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » [Discours de la méthode - René Descartes en
1637].
Mais la philosophie traditionnelle chinoise pense
de façon constante depuis des millénaires que les
humains sont petits (microcosme), qu’ils ne
peuvent donc pas établir de règles sur le
fonctionnement de la nature (macrocosme) selon des
règles de fonctionnement définies par une
hypothèse humaine. Face à la nature et dans
son observation, les seules choses que peut faire
l'homme est de demander la conduite à tenir pour
son développement avec la nature. «
L’homme appartient à la nature et doit s’y
conformer ».
Les anciens Chinois il y a 3000 ans utilisaient
selon ce concept le mot «Gua (卦) » pour la Forme,
le mot « Xiang (象) » pour le Nombre. Le terme «Gua
(卦) » est traduit par trigramme ou hexagramme tiré
du Yi Jing 易经 (livre des changements). Le terme «
Xiang (象) » signifie à la fois apparence, image et
éléphant. Ce terme est bien connu de nos lecteurs
!
L'article
complet
雷宓谐 dit Michel
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Cure de sevrage du
sucre - Retraite
de 10 jours pour trouver la liberté !
Renouveler votre Esprit,
rafraîchir le corps, apprendre à construire les
fondations de votre énergie!
La retraite pour trouver la liberté en 10 jours est conçue
pour vous aider à vous détendre, vous relaxer et renouer
avec vous-même. Notre vie bien remplie est pleine de tant
« tu dois faire... » Lors de la dernière retraite, les
participants ont pu retrouver une santé et une énergie
inaccessible jusqu'alors.
Retrouvez leurs témoignages et premier bilan sur le site.
La prochaine cure est fixée du
23 novembre 2016 au 3 décembre 2016 à la Chapelle
en Vercors, à l'hôtel Bellier.
Nouveau : un tarif spécial pour ceux qui préfèrent le
camping!
Si vous êtes enclin à évoluer vers la liberté de l’esprit
et du corps, ne pas hésiter à nous rejoindre et à
faire connaître notre action en diffusant largement l'affiche
à télécharger. Merci de votre soutien.
Retrouvez toutes
les informations et (pré-)inscrivez-vous
vite
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