les allergies

Les allergies

Le nombre et la fréquence des pathologies respiratoires et alimentaires induites par les allergènes connaissent une envolée spectaculaire. Pollution atmosphérique, changements climatiques et industrialisation de l'alimentation sont certes en cause, mais les traitements de la médecine conventionnelle ne sont que symptomatiques ! La coopération des deux médecines est ici importante : l'une permet de soulager les symptomes parfois invalidants pour laisser le temps et permettre à l'autre de traiter le terrain efficacement.




Rhinite, asthme, eczéma... allergiques

En vingt ans, la fréquence des rhinites saisonnières et de l’asthme a doublé dans les pays industrialisés. En Europe, 87 millions de personnes souffrent désormais de pathologies allergiques et un enfant sur quatre est touché, principalement par les allergies alimentaires, l’eczéma et l’asthme. Sans compter les allergies médicamenteuses que nous n’évoquons pas dans ce guide. Toutes les tranches d’âge sont concernées par ce qui est désormais considéré comme une « épidémie mondiale ». En France, comme ailleurs, la situation est préoccupante : la fréquence de la rhinite allergique — le fameux « rhume des foins » — a triplé ces 25 dernières années ! {Dossier Allergies de Sciences et Avenir – mai 2014 – n°807}

4e rang mondial des pathologies chroniques, après les cancers, les maladies cardio- vasculaires et le sida.
1er rang des maladies chroniques de l’enfant pour les allergies respiratoires.
Entre 20 et 30 % de la population des pays développés souffrent d’une maladie allergique.
20 à 28 % de la population française souffrent d’un asthme ou d’une allergie. (Source : OMS.)


Les principaux symptômes

•    Écoulement permanent d’un liquide clair (rhinorrhée ou rhinite allergique).
•    Éternuements répétés en salves, nez bouché, démangeaisons du nez, du palais, de la gorge, de l’intérieur des oreilles.
•    Asthme : sensation d’oppression thoracique, avec grande difficulté à respirer et sifflements audibles dans la poitrine.
•    Toux sèche récidivante.
•    Yeux qui grattent, yeux rouges, larmoiement, œdème des paupières.
•    Sensation de chaleur cutanée ou érythème : rougeur de la peau.
•    Urticaire fugace ou chronique, superficiel ou profond.
•    Eczéma : rougeur ou vésicules, avec démangeaisons.
Et d’autres symptômes concernant notamment l’appareil digestif (douleurs abdominales, régurgitations, ballonnements, constipation…) et d’autres organes comme les voies aériennes inférieures ou le système cardio-vasculaire.

La rhinite allergique

La rhinite allergique est due à une réaction antigène-anticorps au niveau de la muqueuse nasale. Si les allergènes en cause sont uniquement des pollens, on parle de rhinite allergique saisonnière (rhume des foins). Si les antigènes sont des poussières, les déchets fécaux des acariens de la poussière de maison, des spores fongiques et des squames d’animaux, on parle de rhinite allergique « perannuelle ». Les substances les plus allergéniques des animaux à fourrure, comme le chien ou le chat, sont des protéines de leur peau, de leur urine ou de leur salive.

L’asthme allergique

La pathologie de l’asthme se caractérise par une obstruction partielle et temporaire de la circulation de l’air dans les voies respiratoires.

Le rétrécissement des bronches dans l’asthme peut provenir de trois principaux facteurs : du mucus dans les bronches, un gonflement des parties internes des bronches et une contraction des muscles qui recouvrent les parois des bronches.
Tous engendrent une constriction des voies respiratoires (« bronchospasme »). Le rétrécissement bronchique perturbe la ventilation et élève la résistance au passage de l’air dans les bronches.
Ce phénomène est plus marqué lors de l’expiration et fait que l’air est piégé dans les poumons. Le rétrécissement bronchique empêche la toux de drainer efficacement les mucosités présentes dans les bronches.
Un autre aspect de l’asthme allergique est l’inflammation chronique de la muqueuse bronchique dont le mucus est le résultat plutôt que la cause de la pathologie. On distingue une réaction inflammatoire précoce (asthme atopique) et une réaction inflammatoire tardive (asthme intrinsèque).

L’eczéma atopique

L’eczéma dès le plus jeune âge, ou même dès la naissance, accompagne souvent ou précède l’apparition de l’asthme allergique. Les deux affections, asthme et eczéma, ont la même racine allergique, comme le démontrent les réactions cutanées aux allergènes chez les sujets souffrant d’un asthme allergique.

Est-ce héréditaire ?

Il existe une prédisposition génétique, l’atopie, qui constitue notamment un risque important de contracter une pollinose ou une dermatite atopique. L’atopie se traduit par une surproduction par le système immunitaire d’anticorps IgE spécifiquement dirigés contre des substances allergènes. Un enfant ayant deux parents souffrant d’une allergie respiratoire ou cutanée (asthme, rhinite allergique, eczéma) a ainsi 60 % de risque d’être lui-même malade, 30 % si un seul parent est atteint et 15 % si ce n’est le cas d’aucun des deux. Pour ce qui est de l’allergie alimentaire, des études sur de vrais jumeaux estiment l’héritabilité à 81,6 %. Le risque d’allergie à l’arachide est ainsi multiplié par 7 dans une famille présentant ce type d’antécédents.
S’il existe une composante héréditaire dans l’allergie, l’expression des gènes varie toute la vie en fonction de l’environnement : infections, contacts avec des allergènes, etc. Ceux-ci sont notamment impliqués dans la réaction inflammatoire qui accompagne l’allergie, le rôle de défense de la peau vis-à-vis du milieu extérieur et la lutte antiinfectieuse...

Quelle est la différence avec l'intolérance ?

Une allergie est une réponse anormale du système immunitaire à un allergène, qui n’est en théorie pas toxique pour la majorité des personnes. Les symptômes peuvent être variés. En revanche, une intolérance alimentaire, dite aussi fausse allergie, ne met pas en jeu le système immunitaire et ne menace pas la vie. Les symptômes sont essentiellement digestifs.

En cas d’allergie que faire?

Quel que soit l’allergène, l’élimination de celui-ci s’impose toujours.
Si cela apparaît impossible ou insuffisant, la médecine conventionnelle ne propose que des traitements symptomatiques (antihistaminiques, corticoïdes, bronchodilatateurs...) qui soulagent — sans guérir — dans environ 80 % des cas en réduisant les signes comme l’écoulement nasal, les yeux qui pleurent... Dans certains cas d’allergies respiratoires, la désensibilisation est proposée. 100 000 cures sont ainsi réalisées en moyenne en France chaque année. Néanmoins, l’efficacité de la désensibilisation sera plus élevée si la personne n’est sensibilisée qu’à un ou deux allergènes. Mais ce traitement est long, contraignant, et doit être suivi avec régularité pour avoir des chances de succès, et ne concerne que l’allergène incriminé. Les taux d’efficacité varient de 100 % pour le venin de guêpe à moins de 50 % pour les poils de chat. Pour les pollens et acariens, le succès apparent est de 70 à 80 %.
Quel que soit le mode d’administration (piqûres sous-cutanées, gouttes, comprimés à faire fondre sous la langue, patch) les traitements durent de un à trois ans. Quant aux allergies alimentaires, aucun traitement de désensibilisation n’est disponible. Seule solution : l’éviction de l’aliment et la lecture attentive des étiquettes.

Guérir de toutes les situations d’allergies relève de la médecine chinoise. En effet non seulement les signes apparents peuvent être éliminés mais la cause et le terrain sous-jacent sont traités. Ainsi il n’est pas ciblé un seul allergène mais une réaction immunitaire adéquat et circonstanciée. Mais la coopération des deux médecines est ici importante : l'une permet de soulager les symptomes parfois invalidants pour laisser le temps et permettre à l'autre de traiter le terrain efficacement. 

Ce que dit la médecine chinoise

Asthme allergique

Deux facteurs jouent un rôle majeur dans la pathogenèse de l’asthme, à savoir le vide du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein d’une part, et le Vent d’autre part. Le premier représente la Racine de la maladie, le second en est la Branche (manifestation). La branche est bien traitée en médecine conventionnelle, mais la racine est traitée par la médecine chinoise.
Le Poumon diffuse le Qi Protecteur (Wei Qi) dans la peau et les muscles, et le Rein est la racine du Qi Protecteur. Le Qi Protecteur est de nature Yang et il réchauffe la peau et les muscles. Le Yang du Rein est la source de toutes les énergies Yang du corps ; c’est dans ce sens qu’il est la racine du Qi Protecteur.
Cependant, le type de vide qui est en cause dans l’asthme allergique ne porte que sur le seul aspect des fonctions du Rein en rapport avec le Qi Protecteur. On peut l’appeler vide du système du Qi Protecteur du Rein, comme on parle de vide du système du Qi Protecteur du Poumon.
La réactivité excessive du système immunitaire est à la base de l’asthme est due au vide du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein. Le Rein intervient sur le système immunitaire non seulement par la relation entre le Yang du Rein et le Qi Protecteur, mais aussi parce que l’Essence du Rein (Jing), à travers le Vaisseau Gouverneur (Du Mai), le Vaisseau Pénétrant (Chong Mai) et le Vaisseau Directeur (Ren Mai), est en partie responsable de la protection contre les facteurs pathogènes externes.
La physiologie occidentale confirme le rôle du Rein dans la défense immunitaire puisque toutes les cellules qui interviennent dans la réponse immunitaire proviennent d’une même cellule souche de la moelle (qui est produite par le Rein selon la physiologie chinoise).
De même, de faibles taux de cortisol (secrété par le cortex de la glande surrénale, appartenant au système Rein) modifient la fonction immune et entraîne une réaction allergique exagérée.

Eczéma atopique

Du point de vue de la pathologie chinoise, l’eczéma aussi est dû à un vide du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein. On connait bien les relations entre Poumon et peau. Dans le cas de l’asthme et de l’eczéma atopiques, les relations entre peau et Poumon ne peuvent être plus claires. Ces deux symptômes sont très nettement en relation et bien souvent l’un apparaît quand l’autre s’améliore. Ainsi, par exemple, il est fréquent que l’eczéma apparaisse en premier, très tôt dans la vie ou même dès la naissance, puis soit suivi par un asthme plus tard dans la vie, à l’âge de 4 ou 5 ans. Cette évolution se produit d’autant plus volontiers que l’eczéma a été traité par des applications de pommades à la cortisone. Le contraire peut aussi se produire, quand l’asthme apparaît en premier, puis semble ensuite s’améliorer pour être remplacé par de l’eczéma.

Rhinite allergique

La rhinite allergique est due à une trop grande sensibilité du système immunitaire à certains allergènes. Comme pour l’asthme, ceci est dû, du point de vue chinois, à un vide du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein, et à un vide du Vaisseau Gouverneur, associés à une rétention de Vent chronique dans le nez.
Le vide du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein est soit héréditaire soit consécutif à des problèmes au cours de la grossesse ou de l’accouchement. Les facteurs étiologiques sont exactement les mêmes que pour l’asthme.
Des invasions répétées de Vent qui ne sont pas correctement traitées (i.e. traitées symptomatiquement avec les produits commerciaux vantés par la publicité), associées au vide préexistant du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein, entraînent la rétention de ce que l’on peut appeler un « Vent chronique » dans le nez, semblable à ce qui se passe dans l’asthme quand le Vent est retenu dans la poitrine.
Encore plus que pour l’asthme, la rhinite allergique est liée au vide du Rein car dans la rhinite allergique, le Rein est en cause non seulement dans la Racine de la maladie mais aussi dans la Branche par l’intermédiaire du Vaisseau Gouverneur. C’est pourquoi le Rein est responsable non seulement de la respiration, par sa fonction de rétention du Qi, mais aussi des éternuements. Les éternuements eux-mêmes sont en relation directe avec le Rein et ils ne sont pas forcément dus au seul Vent. « Le Rein contrôle les éternuements » (Su Wen §23)
La rhinite allergique débute souvent tôt dans l’enfance, mais aussi parfois plus tard dans la vie, avec le déclin progressif du Qi du Rein, ou peut-être avec le déclin du Qi du Rein en relation avec le début de l’activité sexuelle. En pratique, chez les hommes de plus de 40 ans souffrant de rhinite allergique, il existe souvent un lien direct entre l’activité sexuelle et une crise de rhinite. Aussi, et bien que la rhinite allergique soit bien sûr une affection moins grave que l’asthme, par rapport à cette dernière affection, elle indique un vide plus prononcé du Rein.

Traitement de l’asthme allergique

Le traitement de l’asthme allergique demande toujours beaucoup de temps puisque la maladie repose toujours, sur un déficit inné du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein. Dans la plupart des cas, le traitement peut demander de nombreux mois, si ce n’est des années, pour parvenir à des résultats durables. L’acupuncture et la phytothérapie sont toutes deux efficaces, associées ou séparément. S’il est possible de traiter les enfants assez vite après l’apparition de la maladie, l’évolution de celle-ci s’en trouve raccourcie. Si le patient utilise des inhalations de bronchodilatateurs (comme la Ventoline, par exemple), il n’est pas nécessaire de lui demander de faire des efforts de volonté pour les arrêter, car le besoin de les utiliser va progressivement s’estomper au fil du traitement. Quant aux corticoïdes par voie orale, il est bien sûr préférable de réduire très progressivement la dose, dès que possible, car ces médicaments ont de multiples effets secondaires, dont le principal est de provoquer, à long terme, un vide du Rein. Comme l’asthme allergique repose sur un vide du système du Qi Protecteur du Rein, les corticoïdes par voie orale, bien qu’ils apportent un soulagement à court terme, ne peuvent, à long terme, qu’aggraver l’état du patient.
Si l’asthme s’accompagne d’eczéma avec usage de pommades à la cortisone, il faut les arrêter. Ce qui signifie que l’eczéma peut, pour un temps, s’aggraver. Ceci peut et doit être combattu par l’utilisation externe de plantes.

Mesures préventives

Une fois l’asthme traité avec succès, il est important de prendre des mesures préventives pour éviter les rechutes.
Il est conseillé aux adultes de prendre suffisamment de repos et d’éviter l’excès d’activité sexuelle. On doit apprendre aux enfants (et à leurs parents) à éviter de consommer de grandes quantités de produits laitiers, de sucreries et d’aliments frits et gras. Ils doivent aussi prendre garde à ne pas s’exposer au vent ou au froid sans vêtements adaptés.
On doit traiter les adultes comme les enfants dès les premiers signes d’invasion de Vent externe, puisqu’il y a alors un risque de déclencher une crise d’asthme chez les sujets sensibles.
En cas d’eczéma, le sujet ne doit jamais consommer de fruits de mer comme les crevettes grises ou roses, les crabes et les homards. Il doit aussi éviter les épinards, les champignons, les produits laitiers, les aliments gras et frits, les aliments épicés et l’alcool.

Traitement de l’eczéma allergique

Chez les bébés, il existe deux types fondamentaux d’eczéma, l’un qui se caractérise par du Vent-Chaleur (appelé « fœtus sec ») et l’autre par de l’Humidité- Chaleur (appelé « fœtus humide »). Ces deux types sont dus à un vide du système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein, mais avec une atteinte variable du Poumon et du Rein. Le type Vent-Chaleur est plutôt dû au Poumon, alors que type Humidité-Chaleur est plutôt en relation avec le Rein. Pour le traitement, tout dépend de la prédominance de l’asthme ou de l’eczéma.
L’eczéma dû à un Vent-Chaleur se caractérise par des lésions cutanées très sèches, rouges et prurigineuses, le prurit concerne tout le corps et se déplace d’un endroit à l’autre.
L’eczéma dû à la Chaleur-Humidité se caractérise par des lésions qui sont humides, suintantes, rouges et prurigineuses, les démangeaisons étant plutôt localisées à des zones spécifiques du corps, souvent l’avant-bras et le bas de la jambe. Il ne faut toutefois pas oublier que l’eczéma comporte toujours de l’Humidité, même dans l’eczéma « sec » ; en fait, la boursouflure caractéristique de la peau que l’on trouve dans l’eczéma est une manifestation de l’Humidité.

Traitement de la rhinite allergique

Pour le traitement, il est important de distinguer rhinite saisonnière et rhinite perannuelle.

Rhinite allergique saisonnière

Dans la rhinite saisonnière on doit adapter le traitement en fonction de la saison. Au cours de la saison pollinique, on doit s’attacher à traiter la Branche, c’est- à-dire à chasser le Vent-Froid ou le Vent-Chaleur. En dehors de la saison pollinique, on doit s’attacher à traiter la Racine, c’est-à-dire à tonifier le système du Qi Protecteur du Poumon et du Rein, et à renforcer le Vaisseau Gouverneur.

Rhinite allergique perannuelle

Pour traiter la rhinite perannuelle, on doit traiter en même temps la Racine et la Branche, puisque les symptômes se manifestent tout au long de l’année.

Les avantages du traitement en médecine chinoise : traite la cause sous-jacente (traitement du fonds) et  sans effets secondaires

Les traitements qui sont issus d'une pratique millénaire n'entraînent ni effets secondaires ni accoutumance. Ceci évite les inconvénients des traitements à base des quatre principales familles de médicaments de l’asthme en médecine occidentale que sont :
1.    Les médicaments antiallergiques.
2.    Les bronchodilatateurs.
3.    Les corticoïdes.
4.    Les antagonistes leucotriènes.
Chacune de ces classes de médicaments agit sur un stade particulier du processus pathologique qui conduit à l’asthme.
Les médicaments antiallergiques (stabilisateurs des mastocytes) n’ont qu’une action prophylactique ; ils peuvent prévenir la crise d’asthme, mais non la traiter.
Les bronchodilatateurs agissent par stimulation des récepteurs adrénergiques des bronches et entraînent donc une bronchodilatation. Ils ont des effets secondaires, et en particulier ils peuvent stimuler le cœur et provoquer de la tachycardie.
Les corticoïdes agissent en réduisant l’inflammation de la muqueuse bronchique et l’hypersécrétion de mucus. Ils produisent beaucoup d’effets secondaires. Du point de vue de la médecine chinoise, ils génèrent de la Chaleur et affaiblissent le Rein. Ils ont un retentissement indéniable sur la langue, la rendant rouge et gonflée. Ils agissent aussi sur le pouls qui devient faible à la position du Rein, et en général plus rapide que la normale. Bien qu’ils puissent être couplés à l’acupuncture et à la phytothérapie, les corticoïdes ralentissent quelque peu les effets de notre traitement.
Les antagonistes leucotriènes ont récemment montré qu’ils pouvaient protéger les patients asthmatiques contre les crises d’asthme, mais ils n’ont aucune utilité une fois la crise d’asthme commencée. Ces médicaments agissent en empêchant la libération des leucotriènes par les mastocytes ou en bloquant les récepteurs spécifiques des leucotriènes sur les tissus bronchiques, évitant ainsi la bronchoconstriction, la sécrétion de mucus et l’œdème. Ces médicaments réduisent aussi l’influx des éosinophiles, limitant les dégâts de l’inflammation dans les voies respiratoires. Ces antiinflammatoires oraux non stéroïdiens diminuent la fréquence des crises d’asthme aiguës lorsqu’on les prend régulièrement.

La médecine chinoise peut agir à différents niveaux :

Quelques sources : L'idée de cet article est venue du Dossier Allergies de Sciences et Avenir de mai 2014 – n°807 | Notes personnelles | Pratique de la MTC - Maciocia | certaines images : allergic.org

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