Le diabète dès le VIIe siècle!

hua tuoA l'origine, en Chine, le diabète était appelé xiaoke. Ce terme, qu'on peut traduire par "soif dissolvante", exprimait parfaitement la soif anormale éprouvée par certains diabétiques et l'énorme quantité d'urine qu'ils éliminent. Le Livre de Médecine de l'Empereur jaune (400 av. J.C) décrit longuement le diabète et observe avec pertinence « qu’un patient qui souffre du diabète a certainement l'habitude de consommer beaucoup de sucreries et de graisses. » Dès cette époque, les Chinois faisaient preuve d'une grande perspicacité dans le diagnostic du diabète. En Europe, ce n'est qu'en 1660 que Thomas Willis remarqua la saveur douce de l'urine des diabétiques, et la publication de cette observation date de 1679. En 1776, Matthew Dobson établit un lien entre cette saveur et le sucre, et il fallut attendre 1815 pour que ce sucre fût identifié comme du glucose.






Sommaire


Le Diabète sucré

Le diabète sucré est un groupe de syndromes métaboliques anormaux caractérisés par un taux de glucose dans le sang (glycémie) chronique (à long terme) élevé associé à des facteurs héréditaires, environnementaux, immunologiques et d'autres interférents.
La pathophysiologie de base du diabète sucré est un métabolisme anormal du sucre, des protéines, des matières grasses, de l'eau, et d'autres substances en raison de l'insuffisance d'insuline relative ou absolue, ou à la faible sensibilité des cellules-cibles de l'insuline (défaut du récepteur).
Les manifestations cliniques les plus fréquentes sont le groupe suivant de symptômes connus comme «les trois excès et une perte »:

Dans les cas graves, il peut y avoir une acidocétose diabétique ou un coma hyperosmolaire non cétosique.
Toutefois, un nombre significatif de patients ne présente aucun des symptômes ci-dessus typiques ("trois excès et une perte") pendant une longue période de temps, ce qui signifie que le diagnostic de diabète sucré ne peut être fait avant que des dommages graves sur un organe se produisent. La classification du diabète sucré faite en 1997 par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) est la suivante :

En médecine occidentale, le diabète sucré est principalement attribuable à la susceptibilité héréditaire et aux facteurs environnementaux, qui sont souvent liés. Une glycémie élevée est le principal marqueur dans le diagnostic du diabète sucré. Il est également l'un des principaux paramètres d'évaluation de l'efficacité du traitement. En règle générale, il n'est pas difficile de diagnostiquer un diabète sucré sur la base de symptômes cliniques et les niveaux de glucose dans le sang. Dans les cas où les symptômes diabétiques sont présents et que la glycémie légèrement surélevée ne remplit pas encore les critères de diabète sucré, il est nécessaire d'effectuer le test de tolérance au glucose oral  pour confirmer le diagnostic.
Le diabète est souvent accompagné de troubles du métabolisme des graisses, ce qui signifie que le taux de cholestérol du patient doit être surveillé. Le taux de cholestérol peut refléter l'état de la maladie et être utilisé pour réguler l'alimentation du patient. En outre, des tests courants de la protéinurie sont utiles pour diagnostiquer la néphropathie diabétique dès le début.
Le traitement complet et la prévention du diabète comprend principalement les cinq aspects suivants:

Le principe est le même, quel que soit votre type de lecteur de glycémie : piquez un doigt et déposez une goutte de sang sur la bandelette. Puis insérez la bandelette dans le lecteur.Les principaux agents hypoglycémiants oraux couramment utilisés dans la pratique sont les sulfonylurées, biquanides, inhibiteurs de la glucosidase, les thiazolidinediones, et les dérivés de l'acide benzoïque. Ces médicaments sont pris seuls ou combinés selon le type de diabète et les besoins des patients. Par exemple, les sulfonylurées sont appropriés pour le diabète de type II et non pour le diabète de type I, et les inhibiteurs de la glucosidase et les biquanides sont utilisés à la fois pour les diabètes de type II et le diabète de type I. En outre, il est important de noter que tous les patients atteints de diabète de type I ou diabète gestationnel doivent recevoir un traitement par insuline.
Les produits pharmaceutiques peuvent être très efficaces pour abaisser le taux de glucose. Cependant, un certain nombre d'effets secondaires sont généralement identifiés, dont la perte d'effet du médicament, l’hypoglycémie, la perte/prise de poids, la fatigue et les complications de la glycémie.

En cas de diabète que faire?

1. Urgence    →   biomédecine

Si les conditions suivantes sont rencontrées, orientez-vous vers des soins biomédicaux dans les plus brefs délais:
•    Diabète de type I
•    Diabète gestationnel (pendant la grossesse)
•    Complications diabétiques chroniques multiples, aigu ou grave (i.e. cétose ou acidocétose ou acidose lactique diabétiques, coma, hypoglycémie grave)
•    Diabète avec divers facteurs de stress (c'est à dire une infection, une intervention chirurgicale, une blessure externe,...)

2. Diagnostic simple    →  médecine chinoise

Vous pouvez exposer une glycémie élevée (à jeun ou après un repas) ou une tolérance anormale au glucose , mais pas de manifestations cliniques typiques. Vous devez être conscients de la pluralité des formes et de la complexité des symptômes à un stade précoce, ce qui signifie que la maladie peut se manifester différemment chez chacun.
Les symptômes typiques du diabète sucré sont polydipsie, polyphagie, polyurie, et la perte de poids. Cependant, le diabète sucré atypique peut se manifester par des rhumes récurrents, infections urinaires persistantes, infections de la peau, fatigue, aphtes récurrents, vision réduite, palpitations, perte d'appétit, distension abdominale, gain de poids de 4 kg ou plus, etc.
Si vous avez des antécédents familiaux de diabète ou des antécédents personnels de pancréatite ou de cholécystite, plus de 40 ans et en surpoids, il est important de vérifier le niveau de glucose dans le sang annuellement ou semestriellement afin de révéler le diagnostic probable du diabète sucré au plus tôt.
La médecine chinoise a une longue histoire dans la prévention et le traitement du diabète par une série de méthodes de traitement cliniquement efficaces. Leurs effets peuvent améliorer les symptômes cliniques tout en prévenant et traitant les complications. Des études récentes ont montré que les plantes médicinales chinoises agissent pour traiter le diabète et ses complications avec un effet de synergie, au lieu de se contenter de réguler la glycémie et la sécrétion d'insuline.

Les origines du diabète sucré selon la médecine chinoisezang fu

Le diabète sucré, maladie « occidentale », correspond à Xiao Ke «perte-soif» ou «dispersion soif») dans la médecine chinoise (MTC). Le Canon Interne de l'Empereur Jaune, ouvrage fondamental de la MTC, déclare que la déficience prénatale, la faiblesse des cinq organes Zang*, le déséquilibre émotionnel, la consommation excessive d'aliments gras et sucrés, le poids corporel excessif, et d'autres facteurs critiques sont tous liés au développement de Xiao Ke. 

* Zang fu : organes et entrailles en médecine traditionnelle chinoise. Cette théorie fournit un panorama des relations fonctionnelles qui intègre absolument toutes les fonctions du corps, les émotions, les activités mentales, les tissus, les organes des sens et les influences extérieures. Pour comprendre ce que sont le Foie, le Cœur, la Rate, le Poumon, et les Reins, il est préférable de se débarrasser intégralement des concepts occidentaux de viscère.

Les experts chinois ont donc décrit six étiologies principales:

(1) Déficience du Yin constitutionnel et faiblesse des cinq organes

Cette déficience comprend une insuffisance innée, la faiblesse des cinq organes Zang, ou la production insuffisante de liquides physiologiques. Les anciens experts médicaux ont particulièrement insisté sur l'importance de la déficience des Reins (innée) et de la Rate (acquise, ±système digestif) dans l'apparition du diabète sucré.

(2) Les irrégularités alimentaires et l'obésité

La consommation excessive à long terme d'aliments gras et sucrés, l'obésité et la consommation d'alcool endommagent la Rate et l'Estomac. Les troubles de la Rate et de l'Estomac dans le transport et la transformation (du Qi sous toutes ses formes) provoquent l'accumulation de chaleur interne qui consomme les liquides Yin, ce qui conduit à une déficience en liquides physiologiques, favorable au développement du diabète sucré.

(3) Stress mental et déséquilibre émotionnel

À long terme le stress, le déséquilibre émotionnel, la colère endommagent le Foie, et le dysfonctionnement qui en résulte provoque des troubles de la dynamique du Qi (±énergie). La stagnation du Qi se transforme en feu qui consume le Poumon, l'estomac, et le Yin des Reins. La pensée excessive provoque la stagnation du Qi du Cœur et provoque un feu (dû à la contrainte) qui consume l'Essence (Jing) et le Sang du Cœur et de la Rate, brûle les fluides Yin de l'Estomac et des Reins, menant au diabète sucré.

(4) Contraction externe d’agents pathogènes

La sécheresse, le feu, le vent, la chaleur ou les agents pathogènes (« pervers ») toxiques attaquent les organes Zang-Fu et la chaleur sèche blesse les liquides organiques, donnant lieu à un diabète sucré.

(5) L'apport de substances médicamenteuses à long terme mène à la sécheresse et endommage les liquides organiques

Dans les temps anciens, à l’époque des Sui et des Tang, les gens prenaient souvent des substances pour augmenter le désir sexuel ou pour améliorer la longévité. Ces plantes médicinales peuvent produire de la chaleur sèche qui endommage le Yin, et donc conduire au développement d'un diabète sucré.

(6) La consommation d'alcool à long terme et l’indulgence sexuelle

La consommation à long terme ou excessive d'alcool endommage la Rate-estomac et conduit à l'accumulation de chaleur qui consume les fluides corporels. L’excès d’activité sexuelle (y compris la masturbation ou toute autre activité qui mène à l'éjaculation chez les hommes et l'orgasme chez les femmes) altère l'Essence des Reins et donne lieu à une chaleur par déficience (chaleur vide), ce qui consume les fluides Yin et peut éventuellement conduire à un diabète sucré.

Le mécanisme pathogène est donc le suivant :

  1. Dans la première phase, il y a consomption des fluides Yin physiologiques et une intense chaleur sèche.
  2. Dans la phase intermédiaire, l'évolution de la maladie se prolonge, le Qi (énergie) et le Yin (liquides physiologiques) sont endommagés, et il y a une obstruction et stase des vaisseaux et méridiens.
  3. Au cours de la phase tardive, la déficience du Yin affecte le Yang, conduisant à la déficience de Yin-Yang.

Défis et solutions

Le diabète sucré est une maladie opiniâtre avec diverses manifestations cliniques. Les symptômes comprennent "les trois excès et une perte excessive" (soif, faim, miction excessives et perte de poids), même si la plupart des patients ne présentent pas tous ces symptômes. Un patient peut n’avoir qu'un seul des symptômes suivants :

Une fois le diagnostic de diabète sucré déterminé, la plupart des patients ont besoin d'un traitement à vie, à l'exception de certains patients dont l'état peut être contrôlé par la thérapie alimentaire, l'exercice et la médecine chinoise.
De nombreuses questions concernant le diabète nécessitent un examen attentif et l’observation. Les questions suivantes se posent souvent:

Défi n°1: prévention et dépistage

Il existe de nombreux facteurs étiologiques impliqués, à la fois internes et externes. Le Canon de l’Interne stipule ce qui suit:«Pour que les pervers envahissent, le Qi doit être déficient. »
Afin de prévenir l'apparition du diabète sucré, ces facteurs doivent être éliminés le plus rapidement possible. Le dépistage précoce et le traitement en médecine chinoise ont une énorme influence sur le pronostic.

Défi n°2: Une glycémie élevée

La glycémie instable peut nuire à l'organisme et peut même être mortelle. À long terme, la glycémie élevée peut accélérer le développement de la maladie et donner lieu à de multiples complications chroniques. Il est assez fréquent de ne voir aucune baisse du niveau de glucose dans le sang, malgré l'augmentation continue de la posologie des hypoglycémiants. Des glycémies anormales peuvent être induites par de nombreux facteurs, notamment la constipation ou la diarrhée, la suralimentation ou la sous-alimentation, les infections, les facteurs émotionnels, l’insomnie, trop ou pas d'exercice, et les changements de mode de vie soudains. Les différents facteurs qui influent sur la glycémie doivent être envisagés de façon à ce que les causes puissent être résolues en temps opportun.

Défi n°3: Prévenir les complications

Les complications chroniques liées au diabète peuvent diminuer la qualité de vie, ou même entraîner une invalidité ou la mort. Certains patients estiment que leur état est sous contrôle dès que leur taux de glycémie répond favorablement au traitement, mais le contrôle de la glycémie n'est qu'un aspect. Le cholestérol, l'hypertension artérielle, la glycosylation de l'hémoglobine, le poids corporel, et d'autres signes et symptômes associés doivent être aussi bien abordés.
L'effet thérapeutique de la médecine chinoise dépend d'une différenciation précise des syndromes selon l'état particulier de chaque patient. Les complications chroniques peuvent éventuellement être évitées grâce à l'application d'approches multiples et coopératives du traitement.

Défi n°4: Approches efficaces du traitement coopératif

La médecine traditionnelle chinoise et la médecine moderne sont deux systèmes médicaux différents, où l’approche biomédicale se concentre davantage sur le traitement des symptômes. Les agents hypoglycémiants ont l'avantage d'être plus fort et plus rapide à faire baisser le glucose avec des effets marqués. Mais l'utilisation à long terme de ces agents se traduit souvent par une perte d'efficacité secondaire. En outre, la plupart de ces agents ont certains effets secondaires indésirables.
La médecine chinoise préconise un plan de traitement holistique fondée sur la différenciation des syndromes, une méthode avec des avantages certains pour la prévention et le ralentissement de la chronicité et des complications du diabète.

Efficacité du traitement coopératif

La différenciation des syndromes est une méthode qui a des avantages certains pour la prévention et le ralentissement de la chronicité et des complications du diabète. Il a été démontré qu’en combinant les plantes médicinales chinoises avec les médicaments pharmaceutiques, on peut contrôler plus efficacement la glycémie et stabiliser l'état général, tout en réduisant les doses des hypoglycémiants. Une approche coopérative des deux médecines permet d'éviter les limitations des deux systèmes tout en favorisant leurs avantages respectifs.

(1) la théorie et les traitements de la médecine traditionnelle chinoise

Il existe de nombreux exemples dans la littérature classique chinoise médecine concernant le traitement des syndromes de maladies associées au diabète. Plusieurs décennies de recherche en Chine ont montré que les plantes médicinales qui vivifient le sang et dissipent la stase montrent des résultats positifs thérapeutiques dans la prévention et le traitement des complications chroniques du diabète. Il en de même pour l’acupuncture et le Qi Gong (exercices chinois établis selon un protocole précis).

(2) Sélection de plantes médicinales et efficacité clinique

Avec la MTC, il est possible de réguler l'insuline et les taux de glycémie, tout en favorisant la constitution physique générale du patient, afin d'éviter l'apparition de complications chroniques. Par conséquent, même si l'efficacité de la médecine chinoise pour abaisser la glycémie n'est pas aussi évidente, aussi longtemps que les autres aspects de la condition sont traités efficacement, la médecine chinoise a clairement une place dans le traitement du diabète.

(3) La recherche sur les complications diabétiques

Les principales causes de décès chez les patients diabétiques sont généralement associées à des complications multiples ou sévères. Les effets de certains médicaments hypoglycémiants ne sont pas encore tout à fait clairs, mais ils ont montré leur efficacité pour réduire le taux de mortalité, mais pas forcément les effets secondaires.
La médecine chinoise produit d'autres effets qui retentissent favorablement sur la constitution de l’individu, de façon globale et holistique.

Pour commencer

Les conférences pour s’informer, le programme sur six semaines avec cure-retraite de dix jours (Retraite de 10 jours pour trouver la liberté), les stages pour identifier, expérimenter et exprimer les émotions comportementales, renforcer sa motivation et le maintien. Les moyens médicaux chinois peuvent apporter un soutien nécessaire en conformité avec son diagnostic spécifique : l’acupuncture, le massage, la pharmacopée et la lampe TDP.


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Médecins et patients ignorent qu’on peut guérir du diabète!

Le diabète n’est pas irréversible, mais trop souvent médecins et patients ne le savent pas. Les études montrent qu’une simple perte de poids peut venir à bout de la maladie, comme le montrent les études conduites à l’université de Newcastle.

Selon un rapport publié dans le BMJ, la perte de poids devrait être de 15 kilos environ, sur la base du poids moyen des patients. Les auteurs de cette étude (université de Glasgow) demandent que médecins et patients soient informés du fait que le diabète n’est pas incurable, contrairement à ce qui est enseigné dans les études médicales, et ce qui est annoncé aux patients.
Le diabète de type 2 affecte actuellement 3 millions de personnes en France, soit un peu moins de 5% de la population. Il est en forte augmentation depuis plusieurs décennies. Le traitement du diabète et de ses complications mobiliserait environ 10% du budget de la sécurité sociale.
Selon le professeur Mike Lean (Glasgow), 488 médicaments différents sont actuellement commercialisés et prescrits dans le monde entier pour traiter le diabète de type-2 par l’abaissement de la glycémie. « Ces médicaments ne traitent pas le processus de la maladie et donc n’améliorent pas les patients », dit-il. Les études montrent que le seul abaissement de la glycémie par les médicaments ne prévient pas les complications. De nombreux médecins pensent que c’est au contraire la résistance à l’insuline qu’il faut normaliser, ce qui ne peut être fait qu’en changeant de mode de vie (voir plus loin).

"Non seulement on peut éviter le diabète de type-2 en ne prenant pas de poids, dit le Pr Lean, mais en intervenant tôt après le début de la maladie - au cours des cinq premières années environ - vous avez de grandes chances de ne plus être diabétique."

Des millions de personnes pourraient voir leur vie changer si on leur disait que la maladie n’est pas incurable, et si on leur expliquait comment se débarrasser de leur diabète.
Source: Lanutrition.fr

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