Cancer et Médecine Chinoise.
Il y a un peu plus de deux ans, mon mari a appris qu'il était atteint d'un cancer au niveau du poumon. La nouvelle, évidemment, a été rude. Très vite, il a été pris en charge et le tourbillon des examens médicaux, des consultations, hospitalisation, nous a entraînés dans sa grande spirale de vitesse : il fallait agir rapidement...et nous perdions les rênes de notre existence...et mon mari devenait sa tumeur, rien d'autre.
Alors, pour retrouver un peu de calme et de sens, sur les conseils d'une amie, nous sommes allés consulter un médecin pratiquant la médecine traditionnelle chinoise : cela a aidé mon mari à reprendre en main sa santé, à essayer de devenir au fil des mois son propre médecin en ayant confiance en son ressenti.
Les médicaments sous forme de poudre aident à supporter chimios et radiothérapie, puis à retrouver une meilleure forme après pour que le cancer ne récidive pas, ou moins fort. Le Qi Qong est une pratique idéale pour retrouver son propre corps, se réapproprier des sensations oubliées, maintenir une forme physique fragilisée durant les traitements lourds, vivre un moment de sérénité, de retour au calme.
Finalement, ce qui change dans cette pratique, c'est l'idée que l'on se fait de la maladie et la façon de la vivre : on est partie prenante et agissante dans cette affaire, au lieu de se laisser porter puis engloutir dans un système qui nous dépasse et réduit souvent le malade à sa maladie parce que le temps est toujours compté et le soin est avant tout un acte technique.
En médecine chinoise, on ne se fait pas soigner, on se soigne : c'est une démarche qui implique tout son être, physique et spirituel.
Martine
En date du 7 janvier 2017, j'ai reçu le livre qu'a écrit Martine Casgha et sa fille Flore Viénot "l'Odyssée du crabe", édité aux Editions Edilivre. Elles relatent leur histoire intime face à la maladie du Capitaine, et la disent afin de franchir l'étape du chagrin. Elles y décrivent leur rencontre avec la médecine chinoise et le qigong. Merci à elles pour ce témoignage.
Michel
