Santé écologiqueSanté écologique

Actuellement, l'écologie est conçue comme un mode de fonctionnement plus respectueux de la vie et de la nature. On évoque une industrie propre, le respect de la nature,... l'écologie est déclinée sous toutes les formes, mais un peu comme un nouveau produit commercial. Elle reste dans le vieux paradigme industriel, i.e. qui procède exactement des mêmes raisonnements et structures de pensées, sans s’interroger plus avant sur les fonctionnements internes.

laoziDans l'urgence écologique, se trouve l’être humain! Si chacun se prend en charge, l'ensemble de la société évoluera efficacement, et en douceur.

Voici quelques bonnes questions à se poser, et je vous invite à m'écrire pour exposer votre point de vue : 
  1.     Où en suis-je avec ma santé ?
  2.     Suis-je en accord avec la nature ?
  3.     Est-ce que je ressens l’harmonie entre mon corps et mon esprit ?
  4.     Suis-je conscient de mon rapport à la nourriture ?
  5.     Est-ce que je prends du temps pour être dans le silence, le calme ?
  6.     Suis-je détaché de mes émotions ?
  7.     Est-ce que j'accepte de réfléchir sur comment vivre mieux?

 Où en suis-je avec ma santé ?

  La médecine traditionnelle chinoise : une médecine écologique

  La vision orientale de la juste place de l'homme dans l’univers, entre ciel et terre, peut être qualifiée d’écologique.

La médecine traditionnelle chinoise voit l’être humain comme un système vivant au rythme de l’univers qui l’environne. Sa vie est réglée au rythme des saisons ; il est le reflet de la nature à laquelle il appartient sans pouvoir s’y soustraire. La compréhension de l’homme passe par la connaissance des lois du Ciel et de la Terre.

C'est vers l'an 300 avant J-C, qu'aurait été écrit le Nei Jing, ouvrage fondamental de médecine traditionnelle chinoise. Cet ouvrage dit: « La terre, bien que de vaste dimension, est soutenue dans sa course à travers l'espace par des forces invisibles qui la maintiennent et la contrôlent. Si ces forces peuvent s'exercer sur une masse aussi importante que la terre, combien puissante doit être leur influence sur l'homme ! D'égale ampleur sont les forces de la terre qui luttent pour rester en équilibre et en harmonie avec les forces cosmiques : ce sont le Yang du Ciel et le Yin de la Terre, d'une même puissance impressionnante. Chacun contrebalance l'autre pendant la formidable pulsation des saisons : flux et reflux, avance et recul se font à l'unisson. C'est dans le tourbillon de leur rencontre à la surface de la terre que se forme la vie, et c'est par leur confrontation que se produit la transformation des cinq mouvements. C'est au moment de cette jonction que la vie de l'homme apparaît, soutenue par la montée constante du Yin et la descente du Yang. » neijingtu

Nourri par les climats du ciel et les saveurs de la terre, l’homme fait partie intégrante de la nature. La médecine traditionnelle chinoise a coutume de présenter l’être humain comme un univers miniature. Son organisme a des correspondances avec la nature : les yeux avec le soleil et la lune, les méridiens avec les rivières, fleuves et mers ou océans, etc. Partant de cette vision, la notion de tableau clinique prend un sens profond pour cette médecine.

D’aucuns ne voient dans ces analogies qu’une dimension poétique, ni scientifique ou ni médicale. C’est ignorer que nous sommes avant tout des créatures vivant entre le ciel (notre souffle) et la terre (notre nourriture). Faits des mêmes matériaux que l’univers, il est normal que nous partagions quelque ressemblance avec mère Nature. Bien plus que de la poésie, la vision traditionnelle chinoise de l’être humain dispose d’un bon sens certain.

En chine on dit que l’humidité prévaut à l’est, la chaleur au sud, la sécheresse à l’ouest et le froid au nord. En France, on pourrait dire que l’humidité prévaut à l’ouest (face à l’océan), la chaleur au sud, la sécheresse à l’est (plus continental) et le froid au nord. Les montagnards qui vivent sur des sols granitiques développent des goitres par manque de sel, etc. Les gens de ces régions diffèrent dans leur physique et leur susceptibilité aux maladies. Ainsi les traitements de médecine chinoise sont-ils adaptés aux situations géographiques spécifiques. Ceci tend à changer car les gens sont plus mobiles et ne restent pas dans la même région.

Des études menées en chine démontrent que les gens âgés en bonne santé voient le monde de façon optimiste et positive. Ils n’approchent pas la société négativement en étant pessimistes. Il existe des conflits d’intérêts, des affaires instables ou injustes partout et à tout moment. Si on voit la société de façon pessimiste, on va s’aigrir chaque jour. Ceci a de mauvais effets sur la santé. Si on appréhende la société de façon optimiste, on peut se forger un bon environnement spirituel. Ceci est bénéfique pour l’entretien de la vie.
Le chinois dit « on est toujours heureux si l’on est content avec son lot ». Le classique Yang Sheng Yao Yu (Mots essentiels pour l’entretien de la vie) dit : « si on sourit, on rajeunit un peu ; si on est en colère, on vieillit un peu ; si on se bat avec d’autres, on s’amaigrit ; si on cède, on s’affermit ». 

  La médecine traditionnelle chinoise est naturelle

La médecine chinoise traditionnelle est une médecine allopathique qui possède une pharmacopée très riche. Elle définit des états pathologiques et produit des traitements qui s’opposent à la maladie. Il en est de même pour la phytothérapie occidentale, qui recouvre une bonne part de ce qu’était la médecine occidentale avant que la chimie n’isole des principes actifs qui viennent remplacer les plantes, les produits minéraux voire animaux.

Les produits minéraux et les plantes ont des actions chimiques certes mais ils ont la complexité infinie de la « brique » naturelle. Vouloir remplacer une plante par ce qui est considéré comme son « principe actif », puis le synthétiser » conduit à des produits quelquefois efficaces voire très efficaces, mais souvent avec des effets secondaires. Le corps, et notamment le foie, n’a qu’un objectif : éliminer la substance non reconnue.

Par exemple, le ginseng est une panacée, mais en isolant tous ses principes actifs, on n’a pas pu en trouver un qui justifie l’action tonique traditionnelle de la racine (« Tao de la Médecine » de Stephen Fulder). Il en est de même pour de nombreuses plantes. De plus, les plantes et autres substances, animales ou minérales, sont traditionnellement utilisées en combinaisons complexes, ce qui n’a rien à voir avec une substance chimique à molécule unique.

Cette démarche a fondamentalement modifié la vision médicale occidentale. On remplace des substances complexes et subtilement agencées par des molécules chimiques, uniques, souvent introuvables dans la nature. Les molécules naturelles et synthétiques semblent avoir la même forme, mais on peut par exemple distinguer les molécules lévogyres des dextrogyres selon la déviation d’un rayon lumineux. L’adrénaline naturelle, lévogyre, est active ; l’adrénaline de synthèse, dextrogyre, est toxique. De même, où il y a des phénomènes complexes, on cherche à les réduire à des protocoles simples, même si personne ne doute pas de la complexité globale. Cette pensée conduit à des raisonnements erronés, comme la découverte d’un agent infectieux … de l’obésité. C’est tellement plus simple que de manger mieux ou de réduire sa ration alimentaire. De même, l’ulcère de l’estomac survient souvent chez les personnes tendues et frustrées, ce qu’on interprète en médecine chinoise comme une perturbation du foie (organe lié à la colère, exprimée ou non) qui vient « agresser » l’estomac. Une bactérie, helicobacter pilorii, serait pourtant la cause principale des ulcères. Sauf qu’on trouve cette bactérie dans des tas d’estomacs sans ulcère, et même de façon courante au sein de certaines populations.

La méthode de conservation de la santé est une démarche écologique

De façon élémentaire, il n’est pas concevable de soigner un organe en ne tenant pas compte des répercutions de ce soin sur le reste du corps. Cette démarche fragmentaire aboutit aux effets secondaires générés par la médecine moderne. C’est le résultat de l’action des médicaments, de nature fragmentaire, mais plus encore de la pensée médicale qui l’a construite. Dans une démarche écologique, on ne peut traiter un organe qui apparaît comme malade sans savoir quelles sont les interactions en amont qui aboutissent à cette situation ni quelles en sont les conséquences en aval. Xiuzhentu

La médecine chinoise relève d’une démarche écologique. Tous les phénomènes sont toujours abordés d’une façon globale. Le corps humain est un tout organique. La grande caractéristique de la MTC est de décider un traitement en différenciant des syndromes. Pour celui ou celle qui désire appliquer les méthodes d’entretien de la vie, il devra appliquer cette différentiation. En fonction de ce principe, on abordera la santé, la maladie et la convalescence d’une maladie différemment selon la personne ou au contraire la convalescence de plusieurs maladies d’une même façon.

On se sert au début de protocoles rustiques, mais toujours opérants. Les affinements proposés au fil de l’histoire ne remettent pas en cause les théories antérieures, mais viennent les compléter, apporter des subtilités, mais jamais ne remettront en cause l’édifice général de la compréhension des phénomènes. Par exemple, en médecine chinoise, la théorie du Yin et du Yang, vieille de plusieurs millénaires, propose une vision duelle des phénomènes qui reste encore parfaitement opérante, tant dans le domaine médical, que dans celui de la physique, de la psychologie, etc. La théorie des 5 éléments, survenue plus tard, est venue compléter et affiner le propos sans jamais le démentir. Cette façon de procéder permet de comprendre toute situation, même totalement inédite. Dès les premières constatations à propos du SIDA, la médecine chinoise, mais d’autres également ont été en mesure de donner une analyse des faits parfaitement cohérente. Comme les traitements n’avaient jamais existé, il a fallu quelques temps pour les produire, mais certains, quand ils ont pu le faire, ont trouvé des solutions efficaces.

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Suis-je en accord avec la nature ?

L'homme, comme tous les êtres vivants, ne peut se soustraire aux lois de la Nature auxquelles il est soumis et avec lesquelles il doit s'harmoniser. Il est intimement lié aux forces profondes qui régissent l'univers. Le Tao désigne les lois qui gouvernent l'univers et tous les êtres vivant sur la terre. Il se manifeste dans le mouvement spontané et le devenir naturel de tout ce qui existe.
L'équilibre interne du corps humain répond à ces alternances immuables de la nature. En s'adaptant aux fluctuations permanentes du Yin et du Yang du grand univers, les fonctions vitales du petit univers, c'est à dire l'homme, restent en harmonie.
A travers cet exemple, on perçoit l'identité profonde existant entre l'homme et la nature : la place de l'homme prend alors une autre dimension. Ce n'est plus l’homme qui domine la nature puisqu'il n'en est que l'un des éléments. C'est la nature et les lois de la vie qui dominent l'homme.
Parmi les trois grandes écoles de pensées qui ont façonné la culture chinoise traditionnelle, la philosophie taoïste accorde une place très importante à la préservation de la santé et de la vitalité. Elle entretient également, pour cette raison, des relations étroites avec la médecine chinoise traditionnelle.

S’adapter aux saisons

Les variations saisonnières influencent grandement le corps humain.
Au printemps et en été, le Yang Qi se libère et le Qi et le sang tendent à atteindre la surface. La peau se relâche et la sueur peut sortir.
A l’automne et en hiver, le Yang Qi retourne à l’intérieur, se contracte et s’y stocke. Cette fois, le Qi et le sang tendent à aller à l’intérieur, ce qui fait que la peau s’imperméabilise, retient la sueur et augmente les urines.
Ces 4 saisons et les changements saisonniers ont une influence directe sur les 5 organes et les 6 entrailles. L’excès relatif de Qi et de sang atteint différemment les organes, les viscères, les méridiens. Par exemple un excès relatif de Qi et de sang existe dans le foie au printemps ; dans le cœur en été ; dans la rate en fin d’été ; dans le poumon en automne ; et dans les reins en hiver. Une application de ces principes peut améliorer les résultats avec un effort moindre.
S'adapter aux saisonsDe façon pratique, comment s’adapter aux saisons, notamment au froid en hiver et à la chaleur en été ? Le cycle des saisons contient l’alternance du Yin et du Yang, donc avec une pointe de Yin dans le Yang et vice versa. Il arrive un pic de chaleur au printemps chinois i.e. début février, où l’on peut constater une température de 20°C ; beaucoup se déshabille à ce moment-là car ils ont la sensation d’avoir chaud. En fait cette notion est relative au fait que le corps est « en mode chauffage ». Pour préparer le corps, ayez chaud et transpirez modérément. Petit à petit le corps passera « en mode réfrigération » avec des températures extérieures qui ne sont pas excessives. Cela permet au corps de développer ses capacités de rafraîchissement, lui assurant ainsi de supporter les températures extrêmes de l’été et la canicule. Faites la même chose à l’automne, en septembre quand la température redescend à 20°C (la même qu’au printemps). Là beaucoup s’habille, et a la sensation d’avoir froid. Encore relativement, car le corps est « en mode réfrigération ». A ce moment-là ayez froid, sans vous enrhumer évidemment. Le corps va commencer lentement à développer ses capacités de réchauffement interne avec des conditions externes non excessives. Cela lui permettra de supporter le froid extrême de l’hiver.
Rappelez-vous : à 20°C vous avez chaud au printemps, vous avez froid à l’automne…

Se conformer à la géographie

En Chine, on dit que l’humidité prévaut à l’est, la chaleur au sud, la sécheresse à l’ouest et le froid au nord. En France, on pourrait dire que l’humidité prévaut à l’ouest (face à l’océan), la chaleur au sud, la sécheresse à l’est (plus continental) et le froid au nord. Les montagnards qui vivent sur des sols granitiques développent des goitres par manque de sel, etc. Les gens de ces régions diffèrent dans leur physique et leur susceptibilité aux maladies. Ainsi les traitements doivent-ils être adaptés aux situations spécifiques. Ceci tend à changer car les gens sont plus mobiles et ne restent pas dans la même région.
Se conformer à la géographie et à la société En pratique, la géographie va influer sur votre comportement et la capacité du corps à s’adapter. Un africain qui garde ses habitudes alimentaires, pimentées pour supporter la chaleur humide de son pays d’origine, va peu à peu développer de la chaleur interne en vivant en France, pays tempéré. La fameuse orange de Noël est un joli cadeau si on en déguste une de temps en temps : ce fruit a mûri en pays chaud et développé des qualités rafraichissantes et humectantes. En quoi ces qualités vont-elles aider le corps, en plein hiver, qui a besoin de chaleur ? Les vitamines ? Quelle foutaise ! Il n’y a jamais eu autant de « nez qui coulent » depuis la mode du jus d’orange matinal ou de la prise de vitamine C ! Je vous encourage à vous rappeler ce que nos anciens buvaient ou mangeaient : local.

Être en accord avec la société

Le taoïsme pose les bases d’une société que l’homme a plaisir à habiter. Une société harmonieuse qui ne nuit pas à l’environnement et s’intègre à la nature. A l’image de ces estampes où l’on voit un personnage minuscule perdu dans la contemplation d’immenses montagnes au milieu d’une nature omniprésente. Telle devrait être la place de l’homme.
Le développement de la civilisation occidentale est fondé sur la domination que l'homme se donne pour mission d'exercer sur la nature, sur laquelle il intervient sans restrictions. C'est la raison fondamentale pour laquelle l'activité humaine, de nos jours, menace tant les grands équilibres écologiques.
La valeur d’une société ne réside pas dans son niveau de développement technique, économique ou même social, mais dans la joie qu’elle donne à ceux qui l’habitent. Et peut-être que des conditions de vie simples et dépouillées y participent.
Notre société s’est constituée contre la nature, l’homme n’est plus un élément de la totalité mais un prédateur redoutable qui met en danger son environnement et l’espèce elle-même.
L’homme moderne croit que la civilisation doit s’opposer à l’ordre naturel et le jardin à la française en est l’expression. Il veut contraindre la nature. Elle est perçue comme l’ennemi, le loup. Cette volonté engendre les catastrophes justement. « C’est en se débattant qu’on se noie et en s’abandonnant que l’on flotte ».
Les études menées en Chine démontrent que les gens âgés en bonne santé voient le monde de façon optimiste et positive. Ils n’approchent pas la société négativement en étant pessimistes. Il existe des conflits d’intérêts, des affaires instables ou injustes partout et à tout moment. Si on voit la société de façon pessimiste, on va s’aigrir chaque jour. Ceci a de mauvais effets sur la santé. Si on appréhende la société de façon optimiste, on peut se forger un bon environnement spirituel. Ceci est bénéfique pour l’entretien de la vie.
Le chinois dit « on est toujours heureux si l’on est content avec son lot ». Le classique Yang Sheng Yao Yu (Mots essentiels pour l’entretien de la vie) dit : « Si on sourit, on rajeunit un peu ; si on est en colère, on vieillit un peu ; si on se bat avec d’autres, on s’amaigrit ; si on cède, on s’affermit».

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Est-ce que je ressens l’harmonie entre mon corps et mon esprit ?

Avant d’être un état physique défini comme « absence de maux », la santé peut se concevoir comme une cohérence entre nos actes et nos aspirations profondes.
Quelle relation existe entre le corps et l’esprit ? Pourquoi et comment est-il nécessaire d’être à l’écoute de son corps et de son esprit ? Pourquoi selon le Huangting neijing jing (Livre interne de La Cour Jaune chap.10) « On n’est jamais malade et on ne meurt pas avant terme quand on a l’esprit en paix et le corps en harmonie ». Il n’est pas toujours aisé et accessible de trouver la paix et l’harmonie.
Cette quête d’harmonie peut pourtant être facilitée par un déclic, une prise de conscience qui vient de notre partie profonde, intérieure, elle est corporelle, énergétique et spirituelle. C’est une intention que je ne décide pas avec mon cerveau. Elle est en place quand le corps et l’esprit sont réunis, alignés, connectés. Et peut-être que vous commencez à avoir cette prise de conscience, que vous aspirez à ce qu’il y a de plus essentiel pour vous.
Il vous faut alors stimuler votre prise de conscience de la nécessité d’écouter votre esprit et votre corps, stimuler votre motivation pour mettre en place des stratégies pour prendre soin de votre esprit et de votre corps, et poser un nouveau regard sur la vie, découvrir d’autres facettes de vous même, dans le seul but d’acquérir un équilibre de vie qui vous convient.Harmonie corps-esprit
« Mens sana in corpore sano » est une expression latine ancienne qui en dit long : Un esprit sain dans un corps sain. Cette expression, adaptée en slogan publicitaire par un équipementier sportif (Asics est l'acronyme de l'expression latine "Anima Sana In Corpore Sano") n’est pas synonyme de performance sportive, mais synonyme de bien-être.
Cela nécessite au moins deux choses essentielles. La première est la conscience que prendre soin de son corps est associée à l’équilibre de l’esprit. La seconde est que la rigueur et la discipline de vie naturelle doivent s’installer dans la bienveillante écoute de soi. Pour simplifier, c’est une réflexion qui amène à une harmonie physique et mentale, à une harmonie de vos choix en adéquation totale avec vos valeurs et avec ce que vous êtes (sans artifice).
L’harmonie du corps et de l’esprit est le nerf de la guerre pour trouver un état général de bien-être. Un petit exercice très efficace pour vous rappeler votre recherche d’harmonie est de vous visualiser dans une belle lumière. Faites-le le matin avant de vous lever et au coucher avant de vous endormir.Atteindre l’équilibre dans votre vie et le maintenir le plus possible est un grand acte d’amour envers vous-même, c’est pour cela qu’il est lumineux. Vous aurez le bonheur de sentir l’amour que vous vous donnez, ce qui vous aidera à être moins dépendant de l’amour des autres. « La constante harmonie de l’esprit et de l’imagination fait prospérer la joie » (Livre de la Cour Jaune chap.15).
Vous vous rendrez compte qu’il vous sera de plus en plus facile de connaître et de réaliser les besoins de votre être, d’être centré.

Est-il vraiment nécessaire d'atteindre l’harmonie?

Commençons par définir ce qu’est l’harmonie, car la définition diffère selon les enseignements. Voici deux définitions différentes :
•    État du cœur–esprit quand aucun trouble intérieur ou extérieur ne gêne son fonctionnement normal.
•    Juste proportion entre des éléments opposés, entre des forces antagonistes, d’où résulte un état de stabilité et d’équilibre.

fleur d'harmonieDes synonymes du mot harmonie sont : équilibre, calme, sérénité, tranquillité, paix, pondération.
Selon la médecine chinoise : l'harmonie c’est atteindre l'équilibre entre nos trois trésors: Xing, Qi et Shen (形气神), l’équilibre entre les cinq organes (« La fusion unifiante des cinq souffles est le Tao naturel»), etc.
Je ne vais aborder ces notions qu’en comparant avec les trois corps physique, émotionnel et mental. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons sentir cette paix intérieure, cette sérénité que nous recherchons tous. Pour arriver à cet équilibre, nous devons prendre la décision que nous méritons d’être aimés et d’être respectés dans tous nos besoins.

Regardons ensemble ce qu’est le déséquilibre, car si nous n’en sommes pas conscients, nous ne pouvons prendre la décision de revenir à l’équilibre.
Il est faux de croire qu’être équilibré est très ennuyeux et qu'il faut sans cesse se contrôler, se priver de bonnes choses. Se contrôler est le meilleur moyen pour ne pas atteindre l’équilibre, car on finit inévitablement par perdre le contrôle. Ce qui est prescrit c’est l’aisance naturelle (自然 zìran), « avec détachement et tranquillité, je contemple ce qui naturellement brille en moi ».
Vous vous êtes certainement déjà contrôlé dans certains domaines de votre vie pour finir par perdre le contrôle, même si on ne perd pas nécessairement le contrôle dans certains domaines que l'on maîtrise. Prenons l’exemple d'une femme qui se retient de dire ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent et ce qu’elle veut. Sa partenaire est très autoritaire et aime bien décider de tout. Elle fait semblant d’être d’accord en se disant qu’ainsi elle a la paix. En réalité, c'est une fausse paix parce qu’à l’intérieur d’elle, il y a de la frustration qui, au moment où elle aura atteint sa limite, se transformera en colère qu'elle finira par extérioriser.
Elle pourrait alors perdre le contrôle et dans la colère dire ou faire quelque chose qu'elle regretterait ensuite vivement. Ou bien elle pourrait perdre le contrôle en fuyant dans l’alcool, le travail, le jeu ou toute autre forme de fuite. La perte de contrôle se manifeste aussi fréquemment dans notre corps physique sous forme de tremblements, de saignements, de diarrhées, de pleurs incontrôlés, d’insomnie, etc.

Pour atteindre l'équilibre entre nos trois corps, ceux-ci doivent être alimentés le plus possible de façon égale.
On nourrit son corps physique en se reposant tous les jours et en faisant de l’exercice régulièrement.Fatiguer le corps mais sans l’épuiser de sorte que l’énergie suive facilement son cours » Suwen chap.1) Tout excès est une indication de contrôle ou de perte de contrôle, et donc de manque d’amour de soi.
On nourrit son corps émotionnel en ayant des désirs fondés sur des besoins et qui ne sont pas motivés par la peur.Avoir la conscience disponible et peu de désirs ; le cœur calme et sans craintes» Suwen chap.1) Des exemples de désir fondé sur une peur : je désire être mince par peur d'être abandonné, je désire participer à un événement par peur de passer à côté de quelque chose. Quand on cherche à combler un besoin, on se sent enthousiaste à l’idée d’obtenir ce qu'on désire et on ne ressent aucun malaise en soi.
Le corps émotionnel a aussi besoin d’estime, c'est-à-dire que vous estimez les personnes de votre entourage, que vous êtes estimé par eux et que vous pouvez facilement leur montrer votre affection. Si vous ne vous sentez pas aimé, que vous vous rejetez et faites plein de pirouettes pour être aimé, cela signifie que votre corps émotionnel est en déséquilibre. Vous manquez de nourriture affective parce que vous n'avez pas assez d’amour pour vous-même.
On nourrit son corps mental en lui apportant sans cesse de nouvelles connaissances qui aident à améliorer notre qualité de vie. Les pensées agréables éloignent les pensées de peur, d’agressivité, de colère, qui peuvent mener à des obsessions. On nourrit très bien notre corps mental en développant la capacité de se sentir en sécurité, quelles que soient les situations qui se présentent à nous. Se sentir en sécurité, c’est savoir qu’il y a une solution à tout problème. Ce sentiment de sécurité nous maintient dans la paix intérieure au lieu de la peur. Plus vous vivez de peurs au quotidien, plus votre corps mental manque de nourriture, car non seulement vous ne le nourrissez pas avec de belles pensées confiantes, mais vous épuisez vos réserves.

Je vous suggère un petit exercice qui demande un peu de temps. Quand vous serez seul et détendu, prenez une feuille de papier et notez si vous nourrissez bien vos trois corps dans tous les domaines de votre vie. Par exemple : vie amoureuse et affective – travail et carrière – loisirs et vacances – lecture, cours, apprentissage – argent et biens matériels – alimentation, etc. Vous constaterez ainsi dans quels domaines il y a des manques et où sont les excès.
Il ne vous restera qu’à prendre de nouvelles décisions en fonction de l’équilibre que vous voulez atteindre. Souvenez-vous que rien ne peut changer dans votre vie sans une décision de votre part. Une décision ferme n’a rien à voir avec des « je voudrais » ou « j’aimerais ». Vous pouvez vérifier qu’une décision est ferme lorsque vous ressentez un changement d'attitude en vous (JE VEUX!) et que vous mettez réellement en pratique des moyens d'agir différemment. Si vous n'arrivez pas à passer à l'action malgré les moyens que vous avez trouvés, c'est que vous avez encore peur.

L‘enjeu : la liberté

Dans nos vies, nous avons réduit notre champ de conscience parce que nous sommes en état de survie, voire de survivance. Autrefois, les moments de prière, de méditation permettaient de faire un peu de silence en nous, pour que des informations venant de notre inconscient profond puissent émerger. Aujourd’hui, le silence n’existe plus dans nos vies. Un jour peut-être quelque chose se mettra à hurler en vous pour demander ce silence…Liberté
Lorsqu’on a une tension, une maladie ou une souffrance arrêtez-vous simplement quelques minutes, et en vous posant la question : « de quoi cela me parle-t-il dans ma vie ? Qu’est-ce qui se passe ? » De même si on attrape froid de façon chronique, qu’on a mal au dos ou qu’on se met à avoir des migraines de façon répétitive, qu’on se cogne plusieurs fois au même endroit, qu’on a un accident, qu’on se casse quelque chose…

L’enjeu de cette réflexion sur le corps et l’esprit, c’est de mener sa vie différemment, et de laisser des espaces libres et souples en nous où elle puisse s’exprimer. La perte du lien avec l’esprit se traduit dans un domaine précis de nos vies, qui signe indéniablement la perte de confiance dans la vie et induit la tentation, la recherche absolue de sécurité. Or plus on est dans le mouvement, dans la liberté, dans l’autonomie, plus les choses qui en apparence apportent de l’insécurité, libèrent en fait la réalité physique, ce qui a pour conséquence une diminution des pathologies. C’est en fonction de la manière dont l’individu aménagera des espaces de respiration dans sa vie qu’il instaurera un champ de liberté. 

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Suis-je conscient de mon rapport à la nourriture ?

Sengcan (3ième patriarche Chan) dit « Si vous voulez cheminer sur la Voie, ne rejetez pas le monde des sens et des idées. ».

Il n’y a aucun besoin de transcender le corps

Certaines personnes n’arrêtent pas de combattre les sens: comment tuer le corps, comment ne pas profiter des plaisirs du corps; comment ne pas tomber amoureux, ne pas goûter à la nourriture. Ces gens-là n’arrêtent pas de combattre leurs sens, ils deviennent de grands ascètes. Fondamentalement, ce sont des masochistes, ils prennent plaisir à se handicaper. Mais la société les respecte, et le respect les attire. On les considère comme de grands hommes parce qu’ils ne sont pas concernés par les sens. Ils ne peuvent pas être grands, car les sens sont les portes qui permettent de rencontrer l’infini qui nous entoure. Par ces portes, l’infini nous pénètre, et nous pénétrons l’infini.
La seule chose importante est que le corps puisse fonctionner correctement, parfaitement. C’est un art, non pas une austérité. Il n’y a pas à lutter contre, il y a simplement à comprendre. Et le corps est si sage, bien plus sage que le mental, car le corps a existé historiquement bien avant le mental. Le mental est un tout nouveau venu, juste un enfant.
Le corps a accumulé beaucoup de sagesse. Ainsi si vous mangez trop, le corps dit: « Stop! » Le mental n’est pas aussi sage. Le mental dit: « Le goût est délicieux, encore un petit peu. » Et si vous écoutez le mental, il devient destructeur pour le corps. Il dira d’abord: « Continue de manger » parce que le mental est insensé, c’est un enfant qui ne sait pas ce qu’il dit. Il n’a pas appris, c’est encore un idiot. Écoutez le corps. Quand le corps dit: « Faim », mangez. Quand le corps dit: « Stop », arrêtez.
Si vous écoutez le mental, vous commencerez par être trop dans les sens; puis vous en aurez assez. A ce moment, les sens vous amèneront à davantage d’anxiété, de conflits, de douleurs.
Si vous mangez trop, vous aurez mal, vous vomirez et tout le corps en sera perturbé. Alors le mental dira: « Il n’est pas bon de manger, fais un jeûne. » (Ou : « sois anorexique ! ») Et un jeûne est également dangereux. Si vous écoutez le corps, il ne mangera jamais trop, il ne mangera jamais trop peu, il suivra simplement le Tao qui suit lui-même la Nature.
Si votre corps a son mot à dire, vous avancez sur le bon chemin, la Grande Voie. A condition que le corps ne soit pas trompé par les poisons de la vie moderne. Et il en va ainsi non seulement avec la nourriture, mais avec la vie tout entière. N’interférez pas avec le corps! Même si ce n’est que pendant six mois – n’interférez pas, et soudain, vous serez tellement sains, un bien-être vous envahira. Vous aurez le sentiment que tout va bien, « la chaussure sera ajustée » disait Zhuang Zi. Le mental est un problème.
Le mental a une fonction qui lui est propre : savoir entrer en relation avec les autres, savoir se mouvoir dans un monde où vivent tant de gens, conduire une voiture, suivre les règles de la circulation, ne pas créer de danger pour les autres et soi- même, savoir prévoir et planifier... Le mental est semblable à un radar, il prévoit : où aller, comment y aller mais le corps reste le fondement.

Devenir simple

Si vous écoutez les sens qui viennent du corps, vous devenez simples. Bien entendu, personne ne vous témoignera de respect, car les gens diront: « Cet homme est quelqu’un de sensuel. » Et un homme sensuel est plus vivant qu’un homme qui ne l’est pas. Mais personne ne s’intéresse à la vie; on aime vénérer des choses mortes. Comme la nourriture moderne qui est morte. Choisissez des aliments pleins de vie et manger avec la conscience de la vie.
Les aliments pleins de vie sont ceux pour lequel le corps a acquis la sagesse et la capacité pour les digérer de façon optimale et en recueillir toutes les essences. C’est pourquoi notre corps a hérité de la capacité de sentir ce qui est bon pour lui. Mais ce qu’il a acquis ne provient que de la nature et il n’a aucune capacité pour digérer les aliments qui ne sont pas transformés par ses propres processus mécanique et chimique.
Manger avec la conscience de la vie c’est sentir ses propres processus à l’œuvre : l’eau qui monte à la bouche et les papilles qui frémissent ; entendre sa faim ; détecter les différents goûts et s’en délecter ; jouir d’être rassasié après quelques bouchées… C’est écouter ses sensations, faire confiance à son corps, laisser parler son instinct et chasser les pensées parasites… Une recette simple comme un plat du jour, que le bon sens devrait tous nous inciter à suivre.

Perte d'instinct, perte de repères

Le plaisir des sens est trop souvent gâché par la peur de la malbouffe. Manger est devenu aujourd’hui pour beaucoup une véritable épreuve. Dès l’entrée dans la cuisine, le mental s’interroge : manger quoi ? Comment ? À quelle sauce ? Face aux fourneaux, les injonctions contradictoires se télescopent. Nous sommes noyés sous les alertes alimentaires qui nous rendent méfiants, assommés par les diktats de la minceur et menacés par les lois du perfectionnisme diététique et nous nous laissons enfermer dans la prison de l’orthorexie (si ce n’est l’anorexie pour certaines). L’orthorexie – du grec orthos « droit » – est un trouble du comportement alimentaire qui consiste en une obsession de l’alimentation saine.
Nous consacrons un temps incroyable à penser à notre alimentation en essayant de la rationaliser avec nos croyances et les connaissances scientifiques du moment… Or ce remue-méninges entre vite en conflit avec notre faim qui enfle au fur et à mesure que nous la négligeons. Car à trop théoriser sur la nourriture, nous n’écoutons plus notre corps, et nous n’entendons plus les signaux que nous envoient la faim et la satiété. Cette surdité ouvre la porte à tous les excès.
Pour retrouver les repères qui viennent du corps, il suffit de porter notre attention dénuée de tout jugement sur ce qui est, en l’occurrence l’acte de manger dans un rapport quasi instinctif à la nourriture. Jusqu’à 4 ans, un enfant sait quand il a faim et quand il a assez mangé.
C’est en grandissant que les choses se compliquent : la nourriture sert aussi à nous apaiser, à distraire, à séduire, à récompenser et même à punir. La relation franche et directe que nous avions avec nos repas est parasitée par des habitudes alimentaires transmises par notre milieu et nos proches (par ex. l'apéro du samedi soir avec le bol de chips mangé sans faim...). Et le mental a fini par gouverner le corps au détriment de ses sensations. Les « on finit son assiette », les « tu dois manger deux produits laitiers par jour » ou les « ça n’est pas bon pour ta santé » et autres injonctions ont gâché notre sagesse alimentaire innée et notre plaisir innocent.

Découvrez comment retrouver ses repères en consultant les pages de la Cure de sevrage du sucre (entre autres).

Retrouver les sensations alimentaires

Concrètement comment faire pour les retrouver ? D’abord manger moins et mieux, i.e. en se conformant à la nature. Grâce paradoxalement à l’accumulation depuis trente ans des scandales alimentaires, de la vache folle à la lasagne de cheval, nous accordons désormais plus d’importance à la qualité des produits, à leur provenance, à leur saisonnalité. Le bio continue son ascension, et, temps de crise oblige, nous devenons aussi locavores en privilégiant les produits locaux. Nous nous mettons aussi plus souvent à la cuisine, le succès des livres de recettes, des blogs culinaires et des émissions de télé en témoigne.

Apprivoiser sa faim

Voici ce que dit le Su Wen : « Grâce à la restriction des appétits et à la contention des velléités, le cœur demeure paisible et sans émoi, le corps travaille sans s'épuiser, le souffle suit un cours régulier et chacun est satisfait. »
Si on écoute ses besoins et qu’on stoppe ses envies quand on n’a plus faim, le poids est régulé. Apprendre à reconnaître la faim, la vraie. Attendre les premiers signes physiques pour apprivoiser la faim. Le sentiment de satiété reste difficile à identifier, surtout lorsqu’on a passé son temps entre restrictions et compulsions. Il survient plus de vingt minutes après que l’on ait commencé à manger. L’impression de perte de saveur de ce qui nous semblait délicieux en début de repas est un autre signal d’arrêt… Dès que le plaisir s’efface, il est temps de cesser de manger, quitte à prendre une collation en attendant le repas suivant.
Enfin, pour renouer avec le plaisir, il est conseillé de mobiliser tous ses sens. Décrire la forme, la couleur, et toucher un aliment pour en ressentir la texture. Solliciter l’odorat qui réveille souvent les émotions liées à l’enfance, émotions qui ont conditionné notre rapport à la nourriture. Enfin le goût : l’aliment est dégusté lentement et gardé en bouche pour découvrir bien des saveurs ignorées… Cette pleine conscience n’est pas forcément à la portée de tous et ne se résout pas uniquement autour de la table. Le stress et les émotions négatives sont parfois difficiles à faire taire. Il est essentiel de se poser ces questions en mangeant ou en grignotant : suis-je en train de compenser ? Et si oui, pourquoi ce manque de sérénité ? Dans ce cas certaines activités comme le qi gong sont indiquées. En plus d’amener une expression corporelle, le Qi Gong a un effet guérisseur indéniable. « Manger en conscience » est entreprendre une démarche holistique qui apporte un équilibre de vie. En d’autres termes, c’est retrouver une vérité perdue qui tient en trois mots : manger pour vivre.

10 conseils pour retrouver le plaisir de manger

•    Ne manger que ce que l’on trouve dans la nature (i.e. éviter tout ce qui porte une étiquette)
•    Attendez d’avoir faim pour manger.
•    Renoncez à tous régimes et surtout ne commencez pas la journée en prévoyant de vous restreindre.
•    Déjeunez en paix, sans radio, ni télé ni ordi, ni journaux et, une fois de temps en temps, seul. À l’écoute de vos sensations, vous ne vous ennuierez pas !
•    Prenez le temps de regarder, de humer puis de déguster doucement votre repas.
•    Ralentissez au mieux votre rythme, mastiquez, posez vos couverts, buvez une gorgée…
•    En cas d’envie de grignoter en dehors du repas, obligez-vous à vous asseoir et à le manger lentement en l’appréciant. Posez l’en-cas dès que le plaisir disparaît.
•    Notez sur une feuille ce que vous avez mangé et ce que vous avez éprouvé comme émotion à ce moment-là. Cela vous permet de prendre conscience de ce que vous cherchez dans certains aliments : du réconfort, un apaisement, une addiction…
•    Soyez bienveillant avec vous et ne vous reprochez pas vos excès. Attendez seulement d’avoir faim pour le repas suivant.
•    Faites-vous du bien autrement qu’en mangeant.

Découvrez tout cela en consultant les pages du CADO.

Michel Martorell


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